lundi 13 octobre 2014

Nouvel appareil de combat (NAC): PLR contre Gripen

 En septembre 2012, le conseiller fédéral Maurer avait averti les détracteurs du Gripen de ne pas s'obstiner à présenter des revendications unilatérales pour éviter que le partenaire ne se venge pas. En effet le ministre de la défense avait mis en garde les détracteurs du Gripen contre un possible retour de bâton de la part de la Suède.

 Alors que la France atteignait les 2'000 milliards de dette et que le Dassault Rafale ne se vendait toujours pas, de sombres individus à la solde de la France auraient prétendu que la Suède prétendait un risque financier et que la petite Suisse aurait du exiger des garanties de la part de la grande Suède. Alors qu'au contraire, la Suisse aurait normalement du cracher au bassinet pour la rupture unilatérale des négociations d'achat.

 Alors que la Suède avait garanti contractuellement à la Suisse un prix fixe de 3,126 milliards de francs pour l'acquisition de 22 avions de combat Gripen du constructeur Saab. Ce prix comprenait aussi l’armement, les simulateurs, le matériel logistique, etc. Les expériences faites en Suisse montrent que dans le cadre de l’acquisition d’avions, les accessoires constituait environ la moitié du prix, l’autre moitié couvrant l’achat de l’appareil lui-même.

 Monsieur Maurer avait promit une transparence totale dès que l'accord-cadre avec la Suède avait été présenté au Conseil fédéral. A ce stade de la procédure, le ministre de la défense avait déjà estimé curieux qu'une sous-commission parlementaire accompagne aussi étroitement un dossier du gouvernement. Le Parlement était certes libre de le faire, mais déjà des questions gênantes se posaient quand à l'impartialité des examinateurs et entre autres de Messieurs Gerald Levrat, Thomas Hurter et Philipp Mueller.

 Le conseiller fédéral Maurer était convaincu qu'il était impossible de trouver une faille dans ce dossier du JAS-39 Gripen E conclu avec SAAB et l'Etat suédois, à moins d'être fondamentalement contre l'armée. Comme ce n'était pas le cas du camp bourgeois, Monsieur Maurer n'arrivait pas à s'expliquer l'opposition du PLR, que par un financement occulte.

 Depuis que le président du PLR Philipp Mueller avait critiqué le JAS-39 Gripen E, le président de l'UDC Ueli Maurer avait trouvé saumâtre qu'un parti bourgeois veuille précisément se profiler sur le dos de l'armée. Monsieur Blocher avait alors pris à partie Monsieur Mueller en le soupçonnant d'avoir été commandité par l'agence de communication Fahrner, qui avait un mandat pour le Rafale français. Monsieur Mueller est resté pantois devant cette attaque, mais n'a pas démenti ses accointances avec le groupe français Dassault.

Plus graves furent les fuites savamment orchestrées par le pilote de F/A-18 Gerald Levrat qui fut par la suite renvoyé de l'armée.

Source : Internet (page actualisée le 14/10/2014)

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