jeudi 27 septembre 2012

Nouvel Appareil de Combat (NAC): Histoire du Typhoon

L’histoire de l’Eurofighter Typhoon II commence en 1983 en Europe sous la dénomination EFA (European Fighter Aircraft), au moment des derniers soubresauts de la guerre froide.

L’Angleterre, l’Allemagne et l’Italie, associées à l’Espagne et à la France, débutent les études en vue de produire un véritable chasseur aérien européen, capable de prendre la succession du fantastique Panavia Tornado. Pour ce faire, l’Angleterre, l’Allemagne, l’Italie et Espagne coopèrent dans la conception, la production et la mise au point, alors que la France se désolidarise après l'étude de faisabilité. Chaque pays partenaire assemble les appareils dont il a besoin et produit certaines parties de l'appareil commun. Cette méthode a permis des échanges d’informations fructueux et l’acquisition de nouvelles compétences.

L’appareil de combat multi rôle européen devait non seulement rivaliser avec les appareils soviétiques, mais aussi diminuer les coûts et la dépendance vis-à-vis de l’Amérique,  ou encore augmenter la collaboration et l’avance technologique en Europe. Après des retards pour raisons économiques, le premier avion est livré en 2003.

Les gouvernements Anglais, Allemands, Italiens et espagnols se sont impliqués dans la conception, la fabrication et la commercialisation de EF Typhoon II. Issu d’un exercice de collaboration exemplaire, cet excellent appareil de supériorité aérienne équipe l’Autriche et l’Arabie Saoudite, en plus des pays producteurs. Le Typhoon II est un bi réacteur extrêmement lourd et puissant, doté des techniques les plus récentes, capable d’emporter toutes les armes conventionnelles de l’OTAN. Dépassant Mach 2, il est toutefois dépourvu de version marine.

L’Angleterre, l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne, l’Autriche et l’Arabie Saoudite dispose de ce chasseur européen. Celui-ci à déjà été produit à 338 exemplaires. L’Allemagne offre à la Confédération Helvétique la vente d’anciens Typhoon de première génération pour remplacer les F-5 E/F Tiger II de l’armée suisse.

Concernant ses résultats opérationnels, le Typhoon II a fait preuve de sa puissance en Lybie. Il est de plus en service dans la puissante Deutsche Luftwaffe et dans la célèbre Royal Air Force.

La Confédération Helvétique au terme d’une campagne d’évaluation n’a pas retenu le Typhoon, car son prix a été jugé excessif par le peuple. Bien qu’incompatible au niveau des ordonnances sur le bruit et incompatible au niveau de l’enveloppe budgétaire accordée par le parlement, cet appareil déjà utilisé par trois de nos voisins et par cinq pays européens répond parfaitement aux besoins de l’armée confédérale. Capable de décollage et d’interception rapide, il dispose d’un radar, d’un casque de visée et d’une avionique efficaces et modernes.


Source : Internet  (page actualisée le 28/09/12)

mardi 25 septembre 2012

Nouvel Appareil de Combat (NAC): Nouvelles offres

La judicieuse décision du ministre de la défense Uli Maurer a obligé les Français et les Allemands à réviser leurs prétentions irréalistes en matière d'appareil de combat présenté. En effet, les Français et les Allemands, face au marasme économique et à l'absence de menace aérienne crédible ont décidés de calquer leurs offres sur celles des Suédois. Tant les Allemands que les Français offrent 22 appareils de l'ancienne génération pour 3 milliards de francs.

Or ces offres, bien qu'elles soient intéressantes, arrivent un peu tard, alors que le gouvernement suisse et le gouvernement suédois arrivent dans la ligne finale de leur contrat d'acquisition. Rappelons que l'armée suisse cherche un appareil pour remplacer le F-5 E/F Tiger II, qui soit compatible avec l'OTAN, avec l'Europe, avec le FA-18 C/D Hornet pour défendre l'espace aérien helvétique. Or le JAS-39 Gripen répond idéalement à ce cahier des charges :
        - Il a a la même taille que le F-5 E/F Tiger II qu'il doit remplacer.
        - Il a le même type de réacteur que le FA-18 C/D Hornet qu'il doit seconder.
        - Il est plus rapide que l'appareil français, tout en étant moins bruyant.
        - Il a la même puissance relative que l'appareil français, tout en étant plus maniable.
        - Il est capable de s'adapter immédiatement à l'infrastructure existante.
        - Il utilise les mêmes missiles que nos FA-18 C/D .
        - Il sera capable de décoller de nos autoroutes en cas de guerre.
        - Il est moins complexe, son exploitation et son entretien sont moins onéreux.
        - Il autorisera l'armée suisse à maîtriser sa technologie car partiellement produit sur place.
        - Il possède un viseur de casque plus performant que ces rivaux.
        - Il possède une avionique plus performante que ces rivaux.
        - Il possède un radar plus performant que ces rivaux.

Les nouvelles offres reçues par le Conseil Fédéral ne concernent des appareils anciens et obsolètes dont les armées des pays producteurs aimeraient se débarrasser. La firme Dassault, dont l'appareil Rafale n'est utilisé que par la seule armée française doit impérativement vendre ses appareils obsolètes à l'étranger sous peine de faillite. Par contre, les anciens Eurofighter Typhoon allemands de première génération pourraient entrer en ligne de compte dans une nouvelle évaluation. Ces appareils sont extrêmement puissants, possèdent un armement compatibles avec nos FA-18 et sont déjà en service dans les armée de l'air anglaise, allemande, autrichienne, italienne et espagnole.

Mais, l'achat d'appareil anciens et biréacteurs, n'apporte aucune solution en matière de nuisances sonore, ne procure aucune contre-partie politique ou financière, ne fournit pas de travail à notre industrie. Alors que le contrat négocié avec l’État suédois fournit :
        - un espace d'entraînement dans le grand nord suédois,
        - une collaboration étatique dans la conception et la construction,
        - des contrats pour la firme technologique RUAG,
        - des contrats pour la firme aéronautique Pilatus,
        - des contrats pour la firme ferroviaire Stalder Rail.

L'achat de cellules éprouvées, mais fatiguées, pourrait être une solution de dépannage, mais temporaire, car à ce moment, pourquoi ne pas acheter d'anciens FA-18 A/B espagnols ? Il est indispensable pour la Confédération helvétique de lier cet achat de nouveaux appareils de combats à une contre-partie politique qui nous libérerait de la pression intolérable exercée par l'UE au niveau économique, politique et migratoire.


Source : Internet (page actualisée le 25/09/12)