mardi 24 janvier 2012

Nouvel Appareil de Combat (NAC): Presse manipulée

Pour revenir sur la décision du conseiller fédéral Maurer en charge de la défense, certaines personnes clairvoyantes ont compris les raisons techniques, stratégiques et économique de ce choix logique. En plus de la compatibilité OTAN, voici quelques arguments supplémentaires :
  • La Suisse est un petit pays, il lui faut donc un appareil petit, maniable et efficace. Or le Gripen E est un appareil de taille réduite, excellant dans la chasse, l'attaque et la reconnaissance. L'appareil suédois répond donc parfaitement à nos besoins militaires.
  • Le peuple suisse a voté un plafond financier pour de nouveaux appareils de combat. Or, outre son prix d'achat inférieur à la concurrence, ses frais d'exploitation du Gripen sont réduits. En effet, cet appareil est équipé du surpuissant réacteur General Electric F414G, qui est une évolution des moteurs actuels de nos Boeing FA-18 C/D Hornet. L'appareil suédois répond donc parfaitement à notre désir de compatibilité et de continuité.
  • La chaîne logistique du Saab est meilleure, car les temps de réparations sont plus courts, les intervalles moins rapprochés et le nombre de pièces moins grand. Le Gripen répond donc à nos limitations économiques.
  • L'armée suisse doit remplacer un biréacteur par un monoréacteur de puissance supérieure et le Saab est un monoréacteur. Il sera par conséquent moins bruyant, consommera moins et polluera moins, il correspond donc à nos limitations écologiques.
  • Comme nos aérodromes militaires primaires et secondaires peuvent être détruits dès le début d'un conflit, le Gripen possède l'avantage d'entrer dans nos cavernes alpines et de pouvoir décoller de tronçons d'autoroute même enneigés. Il répond donc aux impératifs stratégiques.
  • Les compensations qu'offrent l'État suédois, neutre et nordique comme nous, sont supérieures aux autres offres. La Suède offre dans le grand nord des espaces d'entraînement plus grands que le territoire de la Confédération et la SAAB offre du travail à RUAG pour plusieurs années. Il répond donc à nos aspirations idéologiques.
  • L'appareil pourra être développé en fonction de nos besoins avec du matériel de qualité suisse. Ce développement en interne permettra à notre industrie d'armement de se maintenir à un niveau très élevé. Il répond donc au désir de maintenir une force aérienne forte. Il répond donc à la conjoncture économique défavorable.
  • Les hautes Écoles, l'industrie de pointe et les milieux industriels auront tout intérêt à collaborer à ce projet d'appareil de combat de nouvelle génération. Avec la base saine du Gripen, les hauts gradés de l'armée auront ainsi la fierté de donner un successeur au P16 et de ne plus dépendre de l'étranger. Cet appareil correspond donc à correspond donc à notre désir d'autarcie et d'indépendance.
Or, ces avantages n'ont pas été mis en avant lors de la procédure de consultation, car la Confédération est noyautée en son sein par des forces de pression qui agissent tant sur le Conseil Fédéral, la RSR que les journaux. De plus, le GSSA s'oppose à cet achat car il estime qu'aucun pays voisin n'a les moyens financiers pour attaquer notre pays. Cependant, bien que dans les trente années à venir, nulle menace ne justifie l'acquisition d'appareils de combat, il faut éviter de créer un ventre mous au sein de l'Europe.

Sans aller jusqu'à la menace nucléaire, la Confédération, pour appuyer ses manœuvres économiques et diplomatiques, se doit de posséder une force de dissuasion crédible. Les basses manœuvres opérées par le gouvernement français au cours de cette évaluation en est bien la preuve.
Entre nos Frelons qui assurent la couverture d'altitude et nos Pilatus qui assurent la couverture au sol, la police aérienne sera idéalement assurée par nos Griffons.

Source : Internet (page actualisée le 24/01/2012)