mercredi 29 février 2012

Nouvel Appareil de Combat (NAC): Choix réaliste

L'achat d'appareils suédois ne se limite pas au simple achat d'un nouveau vecteur militaire aérien, mais d'une véritable coopération militaire entre deux États neutres, indépendants, non affiliés à l'Euro et jouissant du même type de climat.

Tout d'abord, la Suède propose de mettre à disposition de l'armée fédérale une zone d’entraînement dans le grand nord suédois. Ce domaine inhabité permettrait aux forces aériennes de contourner la législation suisse en matière de nuisances sonores et de vols de nuit. Ensuite, le Royaume de Suède offre à la Confédération Helvétique l'entraînement conjoint de pilotes, la maintenance conjointe des avions de combat, l'utilisation partagée de simulateurs, l'achat groupé d’armements et la gestion commune des pièces de rechange du Gripen.

Cette coopération autorisera l'Armée Fédérale à disposer enfin des moyens que le Parlement rechigne à lui fournir. Comme l'État suédois s'engage à développer conjointement pour la Suisse et la Suède le même appareil, l'armée est ainsi assurée de disposer d'une solution up-to-date et pérenne. Devant l'absence de menace d'invasion crédible dans un proche avenir, l'armée de l'air disposera ainsi d'un outil capable dans un premier temps de seconder efficacement nos Frelons pour éventuellement les remplacer à l'horizon 2040.

Grâce à l'action du GSSA, des écologistes et des milieux du tourisme, les chambres fédérales ont assigné à l'armée une enveloppe budgétaire stricte, qui empêche l'achat d'un avion trop cher, trop bruyant et trop polluant. A côté des économies en termes de stockage et de maintenance, cette coopération avec la Suède offre à Pilatus un débouché pour ses appareils d'entraînement avancés PC-21 et offre à Stalder Rail une éventuelle collaboration dans le domaine ferroviaire.

La France, comme à son habitude, nous trompe et tente de réitérer l'affaire des Mirages. Dans les années septante, la firme Dassault à coup de malversations et de mensonges avait réussi à imposer le Mirage face au Drakken. Alors que l'appareil suédois convenait idéalement, la France sous la menace de ses missiles nucléaires avait infléchi la décision du gouvernement fédéral. Mais les temps ont changés, l'URSS a disparu et le pouvoir des gradés n'est plus aussi grand. Dans le contexte actuel, le Conseil Fédéral a choisi la meilleure solution en terme de coût, d'emploi, de technologie et d'indépendance.

Source : Internet  (page actualisée  le 26/05/2012)

1 commentaire:

  1. Après le refus populaire d'acheter 22 avions de combat JAS-39 Gripen E/F pour remplacer les 54 F-5 E/F Tiger II de l'armée, une commission d’experts a été chargée d’évaluer les besoins de la Confédération en matière de défense aérienne.

    Comme notre armée devra remplacer au cours de la prochaine décennie, non seulement ses F-5 Tiger mais aussi les 30 F/A-18 C/D Hornet, les experts ont présenté quatre options différentes :

    - 5 milliards pour 20 appareils de combat + un système de défense sol-air couvrant 15.000 km2 avec modernisation des F/A-18 Hornet.

    - 8.5 milliards pour 30 appareils de combat + un système de défense sol-air couvrant 45.000 km2 et abandon des F/A-18.

    - 9 milliards pour 40 appareils de combat + un système de défense sol-air couvrant la surface du plateau suisse.

    - 18 milliards pour 70 appareils de combat + un système de défense sol-air couvrant 45.000 km2

    Pour assurer une présence permanente dans les airs d'au moins quatre avions pendant au moins quatre semaines, 40 appareils sont nécessaires. 8 milliards sont à disposition et le nombre d’avions nécessaires era inversement proportionel à la puissance de la défense sol-air.

    Cinq types d'appareils et trois type de DCA sont en lice, mais Avions et défense sol-air ne doivent pas forcément être acquis auprès du même pays ou de pays différents.
    En terme de coût et d'efficacité, l'appareil choisi par le Conseil Fédéral est logiquement le JAS-39 Gripen E

    - Cet appareil est le plus moderne et le plus compatible avec notre armée.
    - Cet appareil atteint Mach II.
    - Cet appareil est doté du meilleur radar AESA, ouvrant de 100° à gauche et à droite.

    A priori, le seul appareil qui ne convient pas est le Rafale Français :

    - Le Rafale français est un biréacteur lent, alors que non avons besoin d'un monoréacteur rapide.
    - Le Rafale français peut atterrir sur un porte-avion alors que la Confédération n'a pas de porte-avion.
    - Le Rafale français ne peut emporter des bombes atomiques alors que la Confédération n'a pas d'ogive nucléaire.
    - Le Rafale français ne dispose pas d'un casque de visée.
    - Le Rafale français ne peut faire de supercruise.
    - Le Rafale français ne peut tirer le Meteor.
    - Le Rafale français ne peut utiliser les cavernes alpines du Tiger ou du Hornet.
    - Le Rafale français dépasse le cadre budgétaire alloué à notre armée par le Parlement.
    - Le Rafale français ne décolle pas sans PC et ne vole pas en supersonique sans PC.
    - Le Rafale français est incapable de lancer des missiles des Tiger ou des Hornet.
    - Le Rafale français ne décolle pas depuis nos autoroutes.
    - Le Rafale français n'est pas opérable par une armée de milice.
    - Le Rafale français ne dispose pas d'un aussi bon radar que le JAS-39 Gripen E.
    - Le Rafale français n'est pas assez manoeuvrable pour le combat tournoyant en vallée alpine.
    - Le Rafale français ne peut brûler du biocarburant produit localement.

    Le Rafale français est légérement en retrait du F/A-18 Hornet dont dispose déjà l'armée fédérale.

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