lundi 20 février 2012

Nouvel Appareil de Combat (NAC): Problème français

Comme petit pays, la Suisse a de bonnes raisons de ne pas vouloir acheter du matériel Français, car elle ne supporte plus les critiques de l'ennemi public no 1 contre sa neutralité, les reproches de l'ennemi public no 1 contre sa démocratie et les attaques récurrentes de l'ennemi public no 1 contre son secret bancaire. C'est pour cette raison que la Suisse parle d'accord d’État à État pour la fabrication de son nouvel appareil de combat.

Concernant les appellations, la Suisse n'a pas encore digéré le contentieux entre la France et le canton de Fribourg au sujet du fromage de Gruyère fabriqué dans le district de Gruyère, ancien Comté de Gruyère, au bord du lac de Gruyère. (Pour rappel : l'ennemi public no 1 n'arrive pas à mettre au pas des producteurs d'Emmental de Franche-Compté, qui usurpent du titre Gruyère). Semblablement, la Suisse n'a pas encore digéré le contentieux entre la France et le canton de Vaud au sujet du village de Champagne, du vin de Champagne et des flûtes de Champagne. (Pour rappel : dans ce cas d'homonymie entre un village et une province, l'ennemi public no 1 n'arrive pas à assouplir son appellation protégée). Comme le peuple suisse ne supporte plus que des nations étrangères s'approprient ses biens culturels, " l'affaire du Gruyère " et " l'affaire de Champagne " font partie des nombreux liges qui empoisonnent les relations avec notre voisin d'outre-Jura.

Remontant dans la temps, la Suisse n'a pas encore digéré d'avoir été menacées par les missiles atomiques français durant toute la durée de la guerre froide et concernant l'acquisition d'appareils militaires, la Suisse n'a pas encore digéré " l'affaire des Mirages " . Pour cette dernière cuisante expérience, la Suisse et n'est pas prête à retenter une quelconque affaire commerciale avec la firme Dassault. (Pour rappel : face à l'idéal Saab Drakken suédois et et au surpuissant Starfighter américain, la France avait réussi à imposer l'appareil de la firme Dassault alors que cet appareil ne répondait pas au cahier des charges de la Confédération).

Concernant les réparations de guerre, la Suisse n'a pas encore digéré le massacre de ses ressortissants désarmés aux Tuileries lors du soulèvement des Parisiens contre la Monarchie absolue des Francs. Semblablement, la Suisse n'a pas encore digéré l'invasion française de son territoire, l'imposition d'un gouvernement fantoche et le vol du trésor de Berne par le dictateur Napoleon I.

Concernant les faits militaires historiques, la petite Suisse confédérale, indépendante et neutre peut légitimement avoir une longue liste de griefs face aux seigneurs de guerre "françois" qui se sont emparé de diverses régions européennes :
 - la Confédération helvétique n'a pas apprécié la perte de son protectorat sur la Savoie face aux hordes de soudards de l'autocrate Napoleon III en 1860,
 - la Confédération helvétique n'a pas apprécié
son annexion face aux hordes de soudards de l'autocrate Napoleon I en 1798,
 - la Confédération helvétique n'a pas apprécié
la perte de la Valteline face aux hordes de soudards de l'autocrate Napoleon I en 1797,
 - la Confédération helvétique n'a pas apprécié
le massacre de Marignano et la perte du Milanais face aux hordes de soudards de l'autocrate François I en 1515,
 - la Confédération helvétique n'a pas apprécié
la perte de la Franche-Comté face aux hordes de soudards de l'autocrate Louis XIV en 1678.
 - la Confédération helvétique n'a pas apprécié
la perte de la Décapole et de la région d'Alsace en 1648.
 - la Confédération helvétique n'a pas apprécié
l'attaque armée de la ville de Bâle et le attaque économique de la ville de Genève par le dictateur Louis XI.
 - la Confédération helvétique n'a pas apprécié
la perte de la Décapole et de l'Alsace en 1444.

Pour les diverses raisons mentionnées plus haut, un petit pays comme la Suisse a intérêt de traiter d'Etat à Etat, pour avoir s'assurer la pérennité financière et technique de ses acquisitions. L'accord conclu avec le gouvernement suédois autorise des débouchés pour la firme Pilatus dans les avions d'entraînement avancés, des débouchés pour la firme Stalder rail dans les trains et assure la survie du groupe technologique RUAG. La Suisse n'a pas d'antécédent militaire cuisant à reprocher à la Suède et la Suisse n'aura surtout pas à traiter en Euro surévalué.


Source : Internet  (page actualisée le 26/05/2012)

1 commentaire:

  1. Après le refus populaire d'acheter 22 avions de combat JAS-39 Gripen E/F pour remplacer les 54 F-5 E/F Tiger II de l'armée, une commission d’experts a été chargée d’évaluer les besoins de la Confédération en matière de défense aérienne.

    Comme notre armée devra remplacer au cours de la prochaine décennie, non seulement ses F-5 Tiger mais aussi les 30 F/A-18 C/D Hornet, les experts ont présenté quatre options différentes :

    - 5 milliards pour 20 appareils de combat + un système de défense sol-air couvrant 15.000 km2 avec modernisation des F/A-18 Hornet.

    - 8.5 milliards pour 30 appareils de combat + un système de défense sol-air couvrant 45.000 km2 et abandon des F/A-18.

    - 9 milliards pour 40 appareils de combat + un système de défense sol-air couvrant la surface du plateau suisse.

    - 18 milliards pour 70 appareils de combat + un système de défense sol-air couvrant 45.000 km2

    Pour assurer une présence permanente dans les airs d'au moins quatre avions pendant au moins quatre semaines, 40 appareils sont nécessaires. 8 milliards sont à disposition et le nombre d’avions nécessaires era inversement proportionel à la puissance de la défense sol-air.

    Cinq types d'appareils et trois type de DCA sont en lice, mais Avions et défense sol-air ne doivent pas forcément être acquis auprès du même pays ou de pays différents.
    En terme de coût et d'efficacité, l'appareil choisi par le Conseil Fédéral est logiquement le JAS-39 Gripen E

    - Cet appareil est le plus moderne et le plus compatible avec notre armée.
    - Cet appareil atteint Mach II.
    - Cet appareil est doté du meilleur radar AESA, ouvrant de 100° à gauche et à droite.

    A priori, le seul appareil qui ne convient pas est le Rafale Français :

    - Le Rafale français est un biréacteur lent, alors que non avons besoin d'un monoréacteur rapide.
    - Le Rafale français peut atterrir sur un porte-avion alors que la Confédération n'a pas de porte-avion.
    - Le Rafale français ne peut emporter des bombes atomiques alors que la Confédération n'a pas d'ogive nucléaire.
    - Le Rafale français ne dispose pas d'un casque de visée.
    - Le Rafale français ne peut faire de supercruise.
    - Le Rafale français ne peut tirer le Meteor.
    - Le Rafale français ne peut utiliser les cavernes alpines du Tiger ou du Hornet.
    - Le Rafale français dépasse le cadre budgétaire alloué à notre armée par le Parlement.
    - Le Rafale français ne décolle pas sans PC et ne vole pas en supersonique sans PC.
    - Le Rafale français est incapable de lancer des missiles des Tiger ou des Hornet.
    - Le Rafale français ne décolle pas depuis nos autoroutes.
    - Le Rafale français n'est pas opérable par une armée de milice.
    - Le Rafale français ne dispose pas d'un aussi bon radar que le JAS-39 Gripen E.
    - Le Rafale français n'est pas assez manoeuvrable pour le combat tournoyant en vallée alpine.
    - Le Rafale français ne peut brûler du biocarburant produit localement.

    Le Rafale français est légérement en retrait du F/A-18 Hornet dont dispose déjà l'armée fédérale.

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