jeudi 15 mars 2012

Nouvel Appareil de Combat (NAC): Affaire des Rafales français

Dès le début, le Département Fédéral de la Défense de la Confédération Helvétique avait montré son scepticisme tant face à la nécessité que face à l'urgence d'acquérir de nouveaux appareils de combat. En effet, des jets supersoniques ne peuvent rien contre la pression migratoire générée par les accords Schengen, accords qu'ont su nous imposer les milieux économiques zurichois. En effet, des avions lourdement armés sont impuissants contre la pression économique exercée sur notre monnaie par la finance internationale. En effet, des chasseurs aériens à réaction ne peuvent s'opposer aux verbales attaques médiatiques des dirigeants politiques étrangers. Or, il est impératif cependant que la Suisse ne laisse pas un ventre mou au sein de l'Europe et la Suisse doit avoir des avions de combat, ne serait-ce que pour faire la police du ciel.

Les Français tentent par tous les moyens de nous faire acheter leur mythique appareil Rafale, qu'ils ont péniblement réussi à hisser au standard F3, après 25 ans d'existence. Mais cet appareil franco-français développé dans les années huitante nécessite un grand rétro-fit, notamment au niveau des moteurs, de l'avionique, du radar et du système de visée. Or, il n'est évidement pas dans l'intérêt de la Confédération d'acheter un appareil dépassé pour participer financièrement à sa mise à niveau. Or, les Français de Dassault tentent de réitérer la scandaleuse "Affaire des Mirage III S", en nous promettant l'hypothétique développement de nouvelles versions plus adaptées et plus efficaces, mais évidement payées par notre pays.

Cependant, à la différence de la France, la Confédération Helvétique est une véritable démocratie et le peuple suisse peut refuser des achats militaires et des adhésions qu'il juge superflues. En effet, nous avons eu l'opportunité de refuser la tutelle de l'Union Européenne, alors que les peuples de France ne sont jamais consultés par leurs élites sur ce sujet. Ils sont même contraints via l'impôt de participer à l'enrichissement de quelques oligarques, dont Dassault. En effet, l'avion franco-français déjà extrêmement complexe est devenu si cher et si fragile, qu'il en est devenu inutilisable au quotidien et TOTALEMENT INEXPORTABLE. Il n'a d'ailleurs en trente années d'existence jamais été exporté. Il n'a donc jamais dégagé de bénéfices qui lui aurait permis d'évoluer. Évidemment que dans ces conditions, il n'est pas dans l'intérêt de la Suisse de financer le développement des chasseurs aériens de ses voisins.

Par contre, l'appareil suédois doit remporter tout nos suffrages, car en plus d'être moderne, il est petit, agile, robuste et maniable. Il génère moins de bruit, moins de pollution et consomme moins de carburant. Il rentre dans l'enveloppe budgétaire allouée au département de la défense par l'Assemblée Fédérale, sous la pression du GSSA. Il est compatible au niveau des moteurs, au niveau de l'armement avec nos FA-18 C/D Hornet, qui ont battu le Rafale en compétition inter-armées en 2008, tout comme le JAS-39 Gripen C/D l'a fait en 2010. Il est compatible au niveau de la taille avec nos F-5 Tiger II E/F, tout en ayant les capacités offensives du Rafale. L'appareil suédois autorisera en outre notre industrie d'armement à maintenir son niveau technologique, fournira des emploi dans ce domaine, assurera notre indépendance militaire et ne confiera pas la défense du pays à des lobbies étrangers.

Malheureusement, les manipulations et les malversations opérées par les Français ont fait ressortir le fait qu'il n'y a nulle urgence d'acquérir un nouvel appareil de combat. Nos F/A-18 remplissent pour l'instant parfaitement leur tâche de défense aérienne. Mais les guerres du futur utiliseront les drones, les missiles anti-missiles, la furtivité et la coopération. Il faut donc continuer de développer avec la Suède le Gripen qui utilise ces techniques. Contre les attentats, les guérillas, les maffias et les gangs armés qui passent nos frontières, le Conseil Fédéral serait bien avisé de développer un version garde-frontière de notre Pilatus XXI, car contre cette nouvelle forme de guerre asymétrique, les jets ne peuvent rien.


Source : Internet (page du 26/05/2012 actualisée le 20/05/2014)

2 commentaires:

  1. Grâce à sa vision nocture, le JAS-39 Gripen E aurait d'empêcher les Français de retourner dans leur pays une fois leur forfait accompli. Un appareil en patrouille aurait été capable non seulement de détecter, mais aussi de détruire les véhicules supects avant la Frontière. Dommage, le peuple suisse vient de manquer une bonne occasion de mettre un terme à ces scandaleuses incursions de français sur le territoire helvétique.

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    1. Pourquoi ne pas mettre directement un Leopard à chaque postes de douane pour empêcher de tels forfaits ( ¦¬/
      Les Leo rouillent dans les cavernes alpines et le grenadiers de char manquent d'exercice.
      Utiliser l'armée pour sécuriser la frontière serait une bonne solution. Averti par la police de la présence d'un malfaiteur, le char avance et barre la route aux repris de justice.
      Un obus de 120 mm dans la calandre devrait arrêter n'importe quel véhicule.

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