mardi 7 février 2012

Nouvel Appareil de Combat (NAC): Affaire des Rafales

Les milieux français infiltrés au sein de la Confédération continuent leur travail de sape, lancent de fausses rumeurs et critiquent le choix de notre Conseil Fédéral, dans le but de le discréditer. Ils poursuivent ainsi les attaques de MM. Woerth, Hollande et Sarkosy contre la démocratie Helvétique.

Dans l'impossibilité d'écouler leur appareil à l'étranger, Messieurs Sarkozy, Lagardère, Dassault et consort mènent une campagne de désinformation et de discrédit. Ils prétendent avoir obtenus un gros contrat en Inde pour valider l'efficacité de leur appareil dépassé. Comme les cadres de l’armée suisse ont pris l’habitude de disposer d'un excellent matériel, ils sont sensibles à ces arguments et conspuent la décision intelligente du gouvernement fédéral.
De plus, Messieurs Sarkozy, Lagardère, Dassault et consort, vexés de ne pas avoir remporté le marché suisse, prétendent qu'une nouvelle offre plus avantageuse a été faite. Or personne dans les milieux concernés n'a encore vus cette proposition et on peut légitimement se demander pour quelle raison une telle offre n'avait pas été faite lors de l'évaluation.

Rappelons que l'armée suisse cherche un appareil pour remplacer le Tiger II E/F, qui soit compatible avec l'OTAN, avec l'Europe, avec le FA-18 E/F pour défendre l'espace aérien helvétique. Or le Gripen répond idéalement à ce cahier des charges :

  • Il a a la même taille que le F-5 Tiger qu'il doit remplacer.
  • Il coûte moitié prix du Rafale français à l'achat.
  • Il coûte moitié prix su Rafale français à l'entretien. 
  • Il a le même type de réacteur que le FA-18 Hornet qu'il doit seconder.
  • Il a le même type de codage radio que le FA-18 Hornet qu'il doit seconder. 
  • Il est plus rapide que le Rafale français, tout en étant moins bruyant.
  • Il a la même puissance relative que le Rafale français.
  • Il est capable de s'adapter à l'infrastructure existante, à la différence du Rafale français.
  • Il autorisera l'armée à maîtriser sa technologie car produit en collaboration.
  • Il possède un viseur de casque dont ne dispose pas le Rafale français.
  • Il utilise les mêmes missiles que nos FA-18 C/D et nos F-5 E/F.
  • Il sera capable de décoller de nos autoroutes en cas de guerre.
  • Il est moins complexe et son entretien moins onéreux que le Rafale français.
Finalement, le JAS-39 Gripen E fournira du travail à notre industrie à la différence de son concurrent français, car l'appareil sera produit en Suisse par nos firmes. Il devrait contenter les cadres de l'armée, car il autorisera notre pays à développer son propre appareil et à reprendre la glorieuse lignée du P16 abandonnée dans les années cinquante. L'industrie helvétique pourra ainsi maintenir son niveau technologique en ce domaine.

Par contre, les avions français ne fourniront du travail qu'aux entreprises françaises. Ils permettront peut-être à Dassault d'éviter la faillite, car pour l'instant seul la France soutient ce programme insensé. L'appui financier de notre pays permettrait aux Français de développer une nouvelle version plus concurrentielle de leur appareil avec des moteurs plus puissants et une avionique moderne. Mais ces améliorations seraient malheureusement réservées à la France et il n'est pas dans les attribution de la Confédération de financer l'armement de ses voisins.

Rappelons-nous simplement l'affaire des Mirages de Dassault. Par des malversations politiques, diplomatiques et économiques, le gouvernement français avait convaincu le conseiller fédéral Paul Chaudet d'acheter des Mirages. Or cet appareil ne convenait pas et il fallu renforcer le train d'atterrissage, monter de nouveaux canons, adjoindre des fusées de décollage et ajouter des ailerons mobiles pour qu'il réponde aux besoins de l'armée suisse. La facture doubla alors. Ne commettons pas deux fois la même erreur.

Source : Internet  (page mise à jour le 26/05/2012)

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