lundi 13 janvier 2014

Nouvel Appareil de Combat (NAC): Millions pour Dassault, Safran et Thales

La France va mettre à niveau ses Rafale et aider 500 entreprises françaises, qui sont associées à la production du Rafale. C'est d'ailleurs une des raisons pour lesquelles l'appareil omnirôle français rencontre tant de difficultés à la vente. Ses systèmes sont propriétaires, c'est à dire qu'il ne peuvent être produits, utilisés et contrôlés que par une instance française. Mais c'est également la raison pour laquelle le peuple français est obligé de financer à coup de millions M. Dassault, le plus gros assisté de France.

Comme pour le Gripen, les Rafale au standard F4 sont curieusement prévus pour 2018. existerait-il donc encore une nouvelle offensive de Dassault en Suisse ?

Il faut bien rappeler qu'en 1987, la Marine Nationale Française elle-même avait refusé d'essuyer les plâtres de cet appareil omnirôle expérimental, mais elle avait été contrainte et forcée de s'équiper de cet appareil en 2004. Elle a depuis subit bien des avanies, mais le Rafale des années nonante est en progression constante et bien que ces moteurs et son avionique laissent encore à désirer, il est déjà passé par les standards F1, F2 et F3.

Le Dassault Rafale français, protégé par des Mirage 2000-5 a même précautionneusement été engagé au combat en Afghanistan, en Libye et au Mali.
En Afghanistan, l'appareil omnirôle français ne disposant d'aucun système de visée s'est contenté de larguer ses bombe sur les objectifs éclairés par des bons vieux Mirage 2000-5, mais aucune perte de Rafale n'a été à déplorer.
En Libye, l'appareil omnirôle français ne disposant d'aucun casque de visée a été capable d'éclairer ses cibles, mais avec un taux de 50% d'échecs au largage. là encore, aucune perte de Rafale n'a été à déplorer.
Au Mali, l'appareil omnirôle français a uniquement fait de la figuration pour de futurs clients potentiels, car les Mirage 2000 ont là aussi fait l’essentiel du travail. Il faut dire que la France n'avait aucun intérêt à risquer ses précieux appareil à 100 millions pièces dans un pays du Tiers-Monde.

Par contre, l'appareil omnirôle français a déjà fait l'objet de cinq crashes en seulement cinq années. Ces crashes n'ont pas eu beaucoup d'échos dans la presse, car il ne sont pas survenus au cours d'opération de combat, mais au cours d'exercices de routine. l'inquiétant est que ces crashes se sont produits avec des appareils en usage dans l'armée française et prétendument certifiés "COMBAT PROVEN AND CONFLICT CREDENTIAL".

Les accidents en série d'appareils mal conçus se sont déjà produits, comme par exemple avec le F-104 Starfighter, lorsque l'Allemagne avait voulu transformer cet intercepteur en bombardier. En est-il de même avec le dernier-né de chez Dassault ?

Par contre, les accidents du Gripen se sont produits au cours de la phase de développement du système "FLY BY WIRE" à triple redondance et n'ont occasionnés la perte d'aucun être humain. L'appareil suédois était alors en phase de mise au point.
Les accidents du Hornet sont survenus lors d'exercices de combat dans les vallées alpines encaissées. Trois de nos meilleurs pilotes ont à ces occasions perdus la vie, mais la meilleure force aérienne s'entretient à forces d'exercices risqués.

Alors que la France n'a perdu que deux pilotes dans cinq appareils détruits, la Suisse a perdu 3 pilotes dans deux appareils détruits. La seule conclusion que l'ont peur tirer de ces accidents militaires est que la place d'un appareil biréacteur n'est pas dans les Alpes. Ce qu'a bien compris le Conseil Fédéral en achetant des JAS-39 Gripen E.

Source : Internet (page actualisée le 13/01/14)

5 commentaires:

  1. Le Rafale illustrait le savoir-faire français en 1980 et préserverait l’indépendance hexagonale, mais 293 jets pour 43 mrds constituent le plus grand investissement de l'histoire. Contractuellement, 11 jets annuels bloquent 1,57 mrds du budget défense, donc Drones Reaper, Airbus MRTT, Airbus A400M, Mirage 2000-D et blindés sur roues dépendent des 126 jets indiens. Une exportation est attendue depuis 27 ans par la France, qui n’a plus les moyens de soutenir ce gaspillage, semblable à celui du Concorde ou du Leclerc. La survie des fleurons Dassault, MBA, Safran et Thalès coûte 1 mrd pour le standard F-3 R en 2018, 1 mrd pour le standard F-4 de 2025. Désireux d’exporter le Rafale en 2014, en Inde, au Qatar ou au Émirats Arabes Unis, Dassault en a déjà livrés 126 à l'armée Française sur 180, face aux 200 Gripen suédois ou aux 700 Typhoon européens. Mais chefs d'Etat, services secrets, diplomatie et administration, ont subis échecs aux Pays-Bas en 2002, en Corée du Sud en 2003, à Singapour en 2005, au Maroc en 2007, aux Emirats Arabes en 2007, en Suisse en 2012 et au Brésil en 2013. Dans ces deux derniers cas, la géopolitique n'a joué aucun rôle, car l’agile, rapide et robuste JAS-39 Gripen suédois a primé, grâce à sa compatibilité, son système d'arme évolué, son électronique performante, ses capacités de communication et son radar futuriste. Ces deux pays, évincèrent un avion trop sophistiqué, trop fragile, trop cher pour surveiller leurs frontières et optèrent pour un achat bon marché, à l’entretien raisonnable disposant des meilleures capacités d’interception. La sophistication des produits français se révèle une stratégie calamiteuse pour l'industrie. Un appareil unique ne répondra jamais aux besoins du marché, mais poids militaro-industriel et privilèges de Dassault, ont imposé le Rafale aux présidents Chirac, Mitterrand, Sarkozy ou Hollande. Le remplaçant franco-français de 7 appareils de l'armée de l'air et de la Marine a été imposé pour économiser, mais pas pour exporter. En 20 ans d'atermoiements et d'hésitations, la France aurait pu, comme les Américains avec leur F-16, garder le Mirage, ou produire un Rafale simple comme le F18 US. Mais les connivences entre militaire, industrie et Etat français privilégient le plus onéreux et le plus sophistiqué, car garanti financièrement par l'Etat. Ainsi, l'excellent Mirage 2000 n’était plus disponible pour certains marchés, qui ont optés pour le Gripen. Les acheteurs qui se sont détourné du Rafale, comme les Brésiliens et les Suisses, ne voulaient un jet polyvalent vendu à prix d'or. Car ils cherchaient un avion efficace, moderne, capable d'évoluer et surtout compatible avec d'autres systèmes existants. Obsolète lors de sa mise en service tardive dans l'armée française, le Rafale le sera sur les marchés orientaux, car les pays veulent un avion de 5e génération, face à la Chine. Comme la furtivité impose de communiquer via des stellites militaires et que le F-35 furtif de Lockheed Martin connaît des problèmes de mise au point, le JAS-39 E de SAAB devient une alternative crédible, avec sa faible signature radar, son électronique avancée et ses capacités satellitaires de communication. Capable de voler automatiquement à 60 mètres du sol comme le Mirage 2000 pour échapper aux radars au sol, le Rafale laisse une signature thermique et radar importante, visible pour un JAS-39 et F-35. Malgré un emport de 16 tonnes, l’atterrisseur du Rafale à récupération d'énergie le rend incompatible avec les porte-avions à tremplin anglais ou indiens, comme aux pistes enneigées de Suisse ou de Suède. Rafale, Concorde, France, Leclerc et TGV expliquent le gaspillage que peut opérer le centralisme à la soviétique. Lancée dans une course technologique irresponsable par des technocrates ploutocratiques, l’industrie française mise sur la sophistication et le prestige plutôt que sur la rentabilité.

    RépondreSupprimer
  2. La France en finançant le GSSA a réussi un coup de maître ! Non seulement l'armée suisse va se trouver très vite à court d'appareils, mais des activistes du GSSA ont brûlé un drapeau suisse en pleine commémoration nationale.

    En mai 2015, il ne restait que sept F/A-18 C/D disponibles sur les 32 chasseurs-bombardiers, mais le Conseil fédéral temporise et assure que rien de rarissime ni de dangereux ne menace notre Confédération. L'utilisation intensive entraînent des heures d’entretien qui limitent drastiquement la disponibilité des appareils. 100 heures de vol entrainent quelques jours au sol annuels, mais 600 heures de vol nécessitent plus de trois mois d’immobilisation. Or chaque appareil effectue actuellement plus de 200 heures de vol par année, mais les heures d’entretien augmentent avec l’âge des appareils. Les pièces de rechange ne seront plus disponibles après 2017, alors que nos F/A-18 C/D seront arrivés à mi-vie.

    Nos entreprises seront capables de faire face à la pénurie, mais les partisans du JAS-39 Gripen E avaient prévenu que l'utilisation intensive des F/A-18 C/D, allait rendre impossible leur maintien jusqu’en 2030. Le retrait des F-5 E/F Tiger II a imposé un nombre de missions croissantes pour les F/A-18, qui assument désormais presque seuls de la police du ciel. Notre environnement soumets les chasseurs-bombardiers à des manœuvres plus brusques et plus risquées que dans le désert du Nevada. Ils s’usent donc plus rapidement et une solution devra être trouvée au plus vite.

    Le processus de sélection du successeur des F/A-18 est prévu pour 2017 et le débat sur l’achat d’un nouvel avion de combat semble bien relancé. Il s'agira de ne plus se faire influencer par les Français, les altermondialistes, les gauchistes et autre féministes. Le gouvernement aimerait bien repousser cette question fondamentale pour l'avenir de notre patrie après les élections fédérales, soit, mais, l’armée ne peut attendre face à la montée des menaces.

    RépondreSupprimer
  3. Dès 1976, les Français entreprennent de nombreuses études sont faites en trois catégories : l’avion, le moteur et le système d’armes. Concernant l’avion, sont réalisés des simulations numériques pour les combats, des essais en soufflerie (…) et l’élaboration d’un avion expérimental (nommé ACX) qui doit permettre de tester les performances de l’appareil. Le moteur est élaboré suivant ses composants et l’essai au banc d’un moteur complet se fait en 1983. L’étude concernant le système d’armes consiste d’abord en l’élaboration du radar lancée en 1981.

    Après son départ en 1985 du groupe d'études européen qui donnera naissance plus tard à l'Eurofighter EF-2000 Typhoon, la France décide de faire cavalier seul et lance le programme Rafale. Mais le Rafale M à l'époque ne pouvait pas être livré avant 1996, ce qui a conduit la Marine à envisager de louer des chasseurs américains F/A-18 Hornet ou alors moderniser en profondeur ses Crusader, unique intercepteur de l'Aéronautique Navale pendant 35 ans. En décembre 1989, le lobby militaro-industriel français a gagné : la Marine commandera des Rafale M et la piste des F/A-18 est abandonnée.

    Le Rafale est aussi l’objet de tentatives de coopération au niveau européen. Ainsi, les constructeurs britanniques et allemands sont sollicités pour l'élaboration de cet appareil destiné à être livré au début des années 90. Cela lui vaut comme premier nom "Avion de Combat Européen" (ECA). Durant les premières études, les différents pays émettent des besoins différents quant à la structure de l'appareil: pour la Grande-Bretagne, un avion plus grand, pour l'Allemagne, supériorité aérienne, et pour la France, limitation de la masse. Si bien qu'en 1982, les projets sont séparés.

    Suite à l'échec des tentatives de coopération, la France rompt tout contact à ce sujet avec différents pays tels que l’Espagne, l'Italie, la Belgique, en 1990. Pour assurer ses bénéfices, la société Dassault-Breguet Aviation devient l'architecte industriel du programme et une association regroupant des coopérants majeurs (Aérospatiale, Matra, ...) couvre l'ensemble des activités du programme.

    20 longues années sont investies rien que pour définir les différents membres français qui doivent participer à l'élaboration du prototype. La chute du mur de Berlin, les différents gouvernements français font que le Rafale n'intégrera la royale qu'en 2001.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Au début des années 1970, l'armée de l'air française se trouve dépassée par l'aviation militaire américaine et soviétique : mise en service des chasseurs F-15 et F-16 aux Etats-Unis et MiG-29 et Su-27 en Russie. Aussi, les ingénieurs se penchent sur l'aspect polyvalent du prototype. Il doit ainsi pouvoir remplacer les chasseurs Etendard IVP, Super-Etendard et Crusader pour l'Aéronavale et, pour l'armée de l'air, les chasseurs Mirage III, Mirage F.1, Jaguar et l'avion multirôle Mirage V (reconnaissance, chasse et interception).

      Conçu pour remplacer une flotte disparate d'avions spécialisés, le Rafale n'a pas été conçu pour être exporté. Il a été fabriqué pour répondre aux besoins de l'armée française et de l'économie française. Afin de contenir les coûts, les stratèges français ont fait l'impasse sur la vitesse, sur la furtivité et sur le décollage vertical, mais ils lui ajoutèrent les capacités navales et nucléaires pour favoriser sa polyvalence.

      Malheureusement le développement du Rafale s'est éternisé et l'appareil entre en service dans l'armée française en 2001 seulement. Pour faire face à la concurrence, les ingénieurs français durent adjoindre un radar AESA au Rafale, ce qui fit exploser son prix de revient. Pour le rendre exportable, les gens de chez Dassault durent lui implémenter la LINK16 pour le rendre compatible avec l'OTAN, ce qui augmenta encore son prix.

      Supprimer
  4. Le Rafale ne décolle pas sans PC
    Le Rafale n'atteint largement pas MACH II
    Le Rafale n'emporte pas les armes de l'OTAN

    Le Rafale a du adopter un radar AESA
    Le Rafale a du adopter la LINK-16

    Le Rafale ne consommera jamais de carburant du commerce
    Le Rafale ne consommera jamais de biocarburant
    Le Rafale ne décollera jamais sans PC
    Le Rafale ne passera jamais le mur du son sans PC

    Le Rafale sera toujours handicapé par ses moteurs faibles.
    Le Rafale sera toujours handicapé par sa capacité à décoller d'un porte-avion.
    Le Rafale sera toujours handicapé par sa capacité à emporter des bombes nucléaires.

    Le Rafale n'a toujours pas de casque de visée
    Le Rafale n'est toujours pas STOL
    Le Rafale n'est toujours pas compatible avec FLORAKO

    Le Rafale a-t'il un FADEC ?
    Le Rafale a-t'il un IRST ?
    Le Rafale a-t'il un FLIR ?
    Le Rafale a-t'il un HOTAS ?
    Le Rafale a-t'il une liaison TIDLS ?
    Le Rafale a-t'il une liaison TARAS ?

    RépondreSupprimer