dimanche 22 décembre 2013

Nouvel Appareil de Combat (NAC): SAAB remplace BOEING au Brésil

Après un appel d'offre vieux de 10 ans, l'avion pressenti F/A-18 Super Hornet a été évincé suite aux révélations d'espionnage de la part des Américains sur les Brésiliens. Sur le marché aéronautique, le titre du groupe Dassault Aviation a encore plongé à la Bourse après que le Brésil a choisi le SAAB Gripen pour équiper son armée de l'air. L'avion polyvalent suédois, qui coûte moitié prix de l'avion omnirôle français, remporte ce marché de 4,5 milliards de dollars pour 36 appareils.

Tous ces appareils sont ultra-performants, mais l'appareil français remporte comme toujours des difficultés à l'exportation. Beaucoup plus cher à l'achat, beaucoup plus cher à l'emploi, l'appareil biréacteur développé par Dassault n'a pu être imposé qu'en France, grâce aux relations privilégiées qu'entretient cet avionneur avec le gouvernement français. Capable de tout faire sans rien faire de vraiment bien, le Rafale rencontre cependant des problèmes rédhibitoires tant au niveau de la puissance des moteurs, de la rapidité de l'avionnique, de la taille de la dérive, des capacités du radar, de l'absence de casque de visée, sans parler des problèmes des logiciels espions installés dans l'appareil.

Très diplomatiquement, le gouvernement brésilien a mis en avant des critères techniques et financiers pour justifier son arbitrage, en évitant de mentionner l'incompatibilité du Rafale avec à peu près tout ce qui vole actuellement. Le ministre de la Défense brésilien a précisé que le choix de l'avion de quatrième génération était fondé sur l'équilibre entre trois points : le transfert de technologie, le prix de l'avion et le coût de son entretien. Mais, comme souvent dans ces marchés gigantesques qui engagent l'indépendance militaire des Etats, la dimension géopolitique entre en jeu. Le Rafale français a été développé par la France en utilisant des sous-traitants français et en utilisant une technologie française. Evidement que les moteurs, l'électronique, les munitions, les armes, le carburant et les modes d'emploi sont également exclusivement français. Dans un tel cas de figure, quel est le pays qui prendrait le risque de se livrer pieds et poings liés à un seul pays ?

Après l'éviction du surpuissant F/A-18 E/F Hornet, le gouvernement brésilien s'est donc logiquement tourné vers le SAAB JAS-39 E/F Gripen, qui possède tout de même le moteur du F/A-18, le cockpit du F-35, la défense passive du Typhoon II, le casque du F/A-18 et du Typhoon II. Doté d'une triple redondance des commandes électriques et d'une électronique ultrarapide, l'appareil suédois a d'ailleurs été le premier à lancer le Meteor européen, à disposer d'un radar AESA et d'un système de communication avec les autres appareils, les satellites et le sol. Emportant des réservoirs supplémentaires et capable de ravitaillement en vol, la dernière version du Gripen est maintenant capable de protéger une étendue aussi vaste que le Brésil.

A la différence du Boeing F/A-18 E/F, du Dassault Rafale III ou de l'Eurofighter Typhoon II, le SAAB JAS-39 E/F n'est pas un avion d'assault, mais un solide défenseur du territoire grâce à sa vitesse élevée, ses capacité de reconnaissance, d'appui au sol et de tir à distance. Il est envisageable qu'avec ce pays sud-américain, SAAB continue de développer la version embarquée de l'appareil nommée Sea Gripen et la version télécommandée utilisable comme un drone. Suite à cette commande, SAAB peut même envisager de placer son appareil au Canada ou en Inde.

Source : Internet (page actualisée le 22/12/13)

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire