mercredi 4 septembre 2013

Nouvel Appareil de Combat (NAC): Rafale contre Mirage


En 1972, le programme ACF débute sans collaboration européenne.


En 1973, le Jaguar à ailes conventionnelles entre en service avec des réacteurs anglais.


En 1974, le Mirage F1 à ailes conventionnelles vole avec des M-53 pour remplacer les Mirage III et IV à aile delta. En effet les ailes delta imposent une vitesse d'atterrissage et de décollage trop élevée, génèrent de l'instabilité et un manque de vision vers l'avant à basse vitesse.


En 1975, le programme ACF est arrêté et le programme Mirage 2000 à ailes delta débute.


En 1977, le programme Rafale débute dans la collaboration européenne deux ans après le programme Mirage 2000.


En 1980, le programme Rafale prévoit 336 appareils pour remplacer 7 types d'aéronefs disparates (Mirage IV, Jaguar, Mirage F1, Mirage 2000, Crusader, Etendard IVP, Super-Etendard).

En 1982, le Mirage 2000 entre en service.

En 1983, le programme Rafale devient Franco-Français et perd sa compatiblilité européenne, ainsi que OTAN.


En 1986, le Rafale A vole avec des moteurs américains GE-404, plutôt que des moteurs européens.


En 1987, la Marine française veut des FA-18 pour remplacer ses Crusader et ses Etendard.


En 1988, le Rafale C est tout de même commandé.


En 1991, le Rafale C reçoit des moteurs M-88, incompatibles avec l'Europe et incompatibles avec l'OTAN.
En 1991, le Rafale M reçoit des moteurs M-88, incompatibles avec l'Europe et incompatibles avec l'OTAN.
En 1991, le Mirage 2000-5 vole avec des moteurs M-53.
En 1991, le Rafale C reçoit le radar Cyrano


En 1992, le programme Rafale prévoit 294 appareils au lieu de 336 appareils


En 1993, le Rafale B vole avec des moteurs M-88, incompatibles avec l'Europe et incompatible avec l'OTAN.


En 1996, le Rafale B reçoit le missile MICA radar, incompatible avec l'Europe et incompatible avec l'OTAN.
En 1996, le Rafale B reçoit le missile MICA infrarouge, incompatible avec l'Europe et incompatible avec l'OTAN.


En 1997, le Mirage 2000-5 reçoit des moteurs M-53.
En 1997, le Mirage 2000-5 reçoit des commandes HOTAS.
En 1997, le Mirage 2000-5 reçoit des commandes de vol électriques.
En 1997, le Mirage 2000-5 reçoit une centrale de navigation inertielle
En 1997, le Mirage 2000-5 reçoit un radar RDY
En 1997, le Mirage 2000-5 reçoit un pilote automatique.
En 1997, le Mirage 2000-5 reçoit des contre-mesures électroniques intégrées.


En 2001, le Rafale M F1 entre en service, doit 25 ans après le début du programme
En 2001, le Rafale F1 reçoit le radar RBE2 PESA incompatible avec l'Europe et incompatible avec l'OTAN.
En 2001, le Rafale F1 reçoit l'ensemble de guerre électronique Spectra incompatible avec l'Europe et incompatible avec l'OTAN.
En 2001, le Rafale F1 emporte le missile Air-Air Mica EM incompatible avec l'Europe et incompatible avec l'OTAN.
En 2001, le Rafale F1 emporte le missile Air-Air Magic II incompatible avec l'Europe et incompatible avec l'OTAN.
En 2001, le Rafale F1 emporte le canon GIAT 30mm incompatible avec l'Europe et incompatible avec l'OTAN.


En 2005, 394 Rafale prévus pour plus de 33 milliards d'unités de compte européenne, soit plus de 218 milliards de francs français nouveaux, alors que la dette de la France est de plus de 663 milliards d'unités de compte européenne.
En 2005, le programme Rafale constitue près de 5 % de la dette de la France.


En 2007, le Rafale F2 reçoit la Link16, doit 30 ans après le début du programme.
En 2007, un Rafale biplace s'écrase tuant son pilote.


En 2008, le Rafale M F2 entre en service, doit 30 ans après le début du programme.
En 2008, 294 Rafale prévus pour plus de 39 milliards d'unités de compte européenne, soit près de 260 milliards de francs français nouveaux, alors que la dette de la France est de plus de 1318 milliards d'unités de compte européenne.
En 2008, le programme Rafale constitue près de 3 % de la dette de la France.


En 2009, deux Rafales s'écrasent tuant un des pilotes.


En 2010, un Rafale s'écrase.


En 2012, le Rafale F3-04T reçoit le radar RBE2 AESA, doit 30 ans après le début du programme.
En 2012, un Rafale s'écrase.


En 2013, 225 Rafale sont toujours prévus alors que 115 Rafale sont déjà en service.


En 2014, 10 Rafale F1 sont transformés en Rafale F3R pour 1 milliard.

Source : Internet (page actualisée le 05/09/13)

5 commentaires:

  1. Votre analyse est partisane. L'avion n'est pas pour grand chose dans ces pertes. Le premier, c'est une désorientation du pilote, le second, c'est une collision en vol par erreur de pilotage, le 3ème, c'est un pb de jauge de carburant, et le dernier, on ne sait pas encore: Perdu en simu de combat contre un F18.

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  2. Votre analyse est très pertinente. Les grands groupes français tels Dassault, Safran ou Thales n'ont aucun intérêt à ce que l'on parle des défauts du Rafale et influencent l'opinion publique via leurs groupes de presse tentaculaires.

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  3. Un quart de siècle après son premier vol, le concurrent du Mirage n'a toujours pas rencontré le succès.

    Le Rafale aurait du être exporté en Norvège en 1998, mais ce pays préféra opter pour des F-16 américains.

    Le Rafale aurait du être exporté en Hollande en 2002, mais ce pays préféra remplacer ses F-16 par l'improbable F-35 JSF américain.

    Le Rafale aurait du être exporté en Corée en 2002, mais ce pays préféra opter pour le F-15 américain.

    Le Rafale aurait du être exporté en Pologne en 2002, mais ce pays préféra opter pour le F-16 Block 52 américain en 2003.

    Le Rafale aurait du être exporté à Singapour en 2002, mais ce pays préféra opter pour le F-15 américain en 2005.

    Le Rafale aurait du être exporté en Arabie Séoudite en 2006, mais ce pays préféra opter pour le Typhoon européen en 2006.

    Le Rafale aurait du être exporté au Maroc en 2007, mais ce pays préféra opter pour le F-16 américain en 2007.

    Le Rafale aurait du être exportés en Libye en 2007. Mais la France avait unilatéralement envahi la Lybie en 2011 sans obtenir de contrat.

    Le Rafale aurait du être exportés en Grèce en 2009, mais la Grèce a fait faillite

    Le Rafale aurait du être exportés au Koweit en 2009, mais ce pays possède des F/A-18, comme en Suisse....

    Le Rafale aurait du être exporté en Suisse en 2009. mais le peuple suisse avait réalistiquement choisi le Gripen E en 2013.

    Le Rafale aurait du être exporté au Brésil en 2007, mais la présidente Youssef avait choisi le Gripen E en 2013.

    Le Rafale aurait du être exporté aux Emirats Arabes Unis en 2012, mais ceux-ci ont acheté des F-16 Fighting Falcon E/F block 61 en 2014.

    Les connivences entre industrie (Dassault, Thalès, Snecma, Sagem, MBDA), presse (Figaro, Parisien), télécom (Bouygues) et politique (UMP, Corbeil...) fait tout pour persuader les Français que le Rafale est ce qui se fait de mieux, en France évidement. Il faut en effet éviter d'acheter américain ou européen, car cela n'enrichirait pas les oligarques plutocratiques français. La France est donc contrainte de dépenser des milliards pour ses élites.

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  4. MBB il y a 2 mois

    Les diktats de Versailles, l'occupation de la Ruhr et Gamelin ont l’entière responsabilité de la défaite de 1940 face à la WehrMacht. Alors que les Allemands avaient opérés quelques incursions dans les Ardennes en 1914, les Français ne reconnaîtront jamais l'occupation illégitime de la Flandre, de l'Alsace et de la Lorraine.

    Une aviation éparpillée et obsolète, l'absence d'unités de chars mobiles et une puissante ligne Maginot statique constituent du grand art stratégique, quand on sait que la France a déclaré la guerre à sa puissante voisine l'Allemagne.

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  5. Dans les années 1970, pour les raison de coût et de rationnalité, les stratèges français avaient formulé une demande pour un appareil militaire unique, capable de remplir les rôles de plusieurs avions différents. La firme Dassault avait tenu le pari avec le Rafale et l'ultrapolyvalence française demeure sans doute la plus grande des qualités de cet avion de combat intégralement produit en France.

    Lors du lancement du programme ACT/ACM, en 1976, les forces armées françaises avaient exprimé le besoin d'un nouvel avion de combat, capable de remplacer pas moins de sept types d'avions différents au sein de l'armée de l'air et la marine nationales. Dans l'Europe naissante, il est envisagé de développer avec l'Allemagne de l'Ouest, le Royaume-Uni, l'Espagne et l'Italie, un chasseur polyvalent capable de remplir les missions de défense aérienne, de reconnaissance, d'attaque de précision air-sol ou air-mer, de pénétration à basse altitude, ainsi que des missions nucléaires. Pendant longtemps, l'appareil d'Etat n'a pas eu de vision marchande dans le domaine. La perspective était opérationnelle plutôt que technologique et industrielle. Dès le départ, l'armée de l'air et la marine fixent à 286 le nombre de Rafale dont elles ont besoin pour assurer leurs missions.

    La firme Dassault avait pensé tout d'abord développer cet appareil polyvalent dans un cadre européen, mais les divergences des besoins amènent la France à développer son projet seule dès 1985. La Grande-Bretagne, la RDA et l'Italie s'orientent en effet vers un chasseur de supériorité aérienne capable de s'opposer aux nouveaux appareils soviétiques, alors que les besoins français englobent la capacité d'opérer depuis un porte-avions. De plus, la firme Dassault pense a préserver les emplois en France et veut privilégier le motoriste national SNECMA, aujourd'hui SAFRAN. La firme Dassault crée le GIE ACE International en 1987 et impose le Rafale pour remplacer les F-8 Crusader et Super-Etendard face au F/A-18.
    4 juillet 1986 : Vol du Rafale A démonstrateur
    26 janvier 1988 : Lancement du programme pour 46,4 milliards d'euros.
    30 avril 1993 : disponibilité du radar RBE2.
    27 février 1990 : Disponibilité du moteur M-88.
    19 mai 1991 : Vol du Rafale C monoplace
    12 décembre 1991 : Vol du Rafale M marine
    30 avril 1993 : Vol du Rafale B biplace

    En 2004, le Rafale F1 est opérationnel dans la Marine. En 2006, le Rafale F2 est opérationnel dans l'armée de l'air. En 2008, le Rafale F3 est opérationnel dans l'armée.
    En 1991, la firme Thales et Thomson ont développé le radar PESA RBE2 pour le Rafale. Mais en 2004, 90 millions d'euros ont du être investis pour le développement et l'intégration d'une antenne à balayage électronique actif. En 2010, Thales double la portée du radar RBE2, grâce à la version AESA, indispensable pour utiliser le missiles à longue portée METEOR.
    En janvier 2014, la Défense française a accepté d'injecter un milliard d'euros pour développer le nouveau standard F3R de modernisation du Rafale. Dassault intégrera ainsi le nouveau missile air-air longue portée METEOR, développé par MBDA, et la norme OTAN STANAG 1760, pour le rendre interopérable au sein d'une coalition en suivant des procédures communes.

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