dimanche 15 septembre 2013

Nouvel Appareil de Combat (NAC): Acceptation logique

Le Conseil Fédéral (CF)  a réalisé l'importance de notre sécurité et a accepté mercredi de libérer 3,1 milliards de francs pour l’achat de 22 Gripen.

Alors que l'Assemblée Fédérale (AF) - in corpore a plébiscité le crédit, les Socialistes, les Anti-militaristes et les Verts s'y sont opposés. Les Socialistes, qui veulent l'adhésion à l'Europe antidémocratique se disent prêts à lancer un référendum contre l'avion suédois. Les Anti-militaristes qui veulent avant tout la disparition de l'armée, promettent de les appuyer. Ces deux groupes menacent notre monnaie, notre prospérité et l'existence même de notre Pays. Alors que l'Armée a dépensé près de huit milliards pour un système informatique contestable et que l'aide sociale dépense 4 milliards par années, ces illuminés hésitent à investir trois milliards pour notre sécurité et moderniser nos forces aériennes,

Depuis la fin de la guerre froide, le danger est plus diffus et qu'il peut venir de partout. Les attaques incessantes dont fait l'objet la Confédération dans les médias démontre qu'une Europe pacifiée, n'est pas synonyme de stabilité. Entourée par des pays dont l'unité de compte présente un avenir incertain et dont les économies sont fragiles, la Suisse fait de nombreux envieux. Si le risque d’une attaque aérienne contre la Suisse est peu problable, il ne faut pas laisser un ventre creux au milieu de l'Europe. Quant à la nécessaire mission de police aérienne, qui peut déjà difficilement être menée avec les moyens actuels, que deviendra-t-elle lorsque nos vaillants Tiger II prendront une retraite bien méritée.

Gouverner c'est prévoir et notre pays, entouré de toutes parts par l'Union Européenne, est à la merci de celle-ci.  Qui veut la paix prépare la guerre et la situation actuelle ne préjuge en rien de l’évolution future. Cet achat pour les 30 à 40 prochaines années nous fornit des garanties par rapport à ce qui pourrait se produire. Les attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis ont démontré que l'imprévisible peut toujours se produire.
La collaboration avec les pays voisins n’empêche pas l’acquisition de nouveaux avions, elle l'encourage plutôt, car cet achat représente une contribution essentielle de la Suisse à la sécurité de l’Europe. On ne peut pas laisser les pays voisins payer leur défense aérienne et nous contenter d’en profiter. Quel voisin européen viendrait aider un pays resquilleur en cas de conflit ?

Le Gripen est vraiment l’avion qui convient à la Suisse. Il est petit, rapide, économique, mais possède un radar surpuissant et une avionique de pointe. Sur le fond, nous n’avons plus besoin d’un avion de combat depuis la fin de la Guerre froide, mais la nature ayant horreur du vide, il est indispensable pour notre sécurité  de disposer de cet appareil polyvalent. A moindre coût, il est capable d'assister efficacement nos FA-18, jour et nuit. Sur la forme, le Conseil fédéral s’est prononcé pour un avion qui semble moins performant pour des raisons de plafonnement financier. Mais cet appareil est capable de rivaliser sur bien des points avec ses contradicteurs.

Le choix du matériel ne fait pas l’unanimité, car les pro-allemands voulaient le biréacteur Typhoon et les pro-français voulaient le biréacteur Rafale. Mais aucun de ces deux appareil ne possède le surpuissant radar du Gripen, capable de détecter même les avions réputés invisibles de US Air Force. Dans la guerre moderne, la puissance des réacteurs, la capacité d'emport et la distance de franchissement comptent moins que l'efficacité du radar, des communications électroniques et les protections infrarouges. De ce point de vue, l’évaluation des experts est irréprochable, car dans ce domaine, le Gripen surpasse ses concurrents biréacteurs. Pour la police du ciel, le Gripen peut emporter des réservoirs supplémentaires à la place des bombes, ce qui lui permet de combattre pendant deux heures.

Le Gripen E est encore en cours de développement, ce qui permettra de poursuivre 40 ans après, le rêve du P16. Or 3 milliards, ce n'est vraiment pas cher pour un avion qui correspondra vraiment aux besoin de défense du peuple suisse. Les dispositions du contrat passé avec la Suède sont décisives, car elles permettent de réduire ces risques. La Suisse, qui a reçu une assurance de la part de l’Etat suédois et pourra bloquer le marché en cas de non-respect des clauses. Ce contrat est particulièrement avantageux. Le prix est resté identique, alors que l’avion a été amélioré, notamment au niveau électronique. Et nous avons une garantie de l’Etat suédois et nous ne sommes pas livrés simplement à un avionneur.

Source : Internet (page actualisée le 14/09/13)

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