jeudi 27 février 2014

Nouvel appareil de combat (NAC): Comparaison des appareils en présence

En dressant un tableau des performances des appareils en présence, le F-5 Tiger à remplacer, son remplaçant le JAS-39 Gripen et l'appareil à seconder FA-18 Hornet, on s'aperçoit que l'appareil suédois dans sa version E est loin d'être ridicule.

Bien qu'il aie une taille semblable au F-5 E/F Tiger II, le JAS-39 Gripen atteint près du double de sa vitesse, soit la même vitesse de pointe que le Typhoon II. Dans ce domaine de la vitesse, il surclasse également nos FA-18 C/D Hornet et le camion à bombes français, Rafale. Or vu la petite taille de la Suisse, la vitesse lors d'une interception est primordiale.

La masse à vide et la masse maximale au décollage situe le futur JAS-39 Gripen exactement entre notre surpuissant FA-18 Hornet et notre vieillissant F-5 Tiger. Mais cette masse moindre constitue un avantage indéniable en combat tournoyant et dans les vallées alpines. Surtout que considérant les facteurs de charge, distance de décollage et d'atterrissage, il est comparable à ses rivaux Typhoon et Rafale.

Bien qu'il n'atteigne pas les fantastiques rapports poids/puissance et taux de montée de nos FA-18 C/D Hornet,  le JAS-39 Gripen dépasse aisement dans ces domaines le F-5 E/F Tiger II. Dans le rapport poids/puissance et taux de montée, il est comparable au  Typhoon II.

Tableau de comparaison

Constructeur: Northrop SAAB Boeing Eurofighter Dassault
Modèle : F-5 E/F Tiger II JAS-39 E Gripen F/A-18 C/D Hornet Typhoon II Rafale 3.04
Entrée en fonction : 1978 2018 1996

Motorisation : 2 GE-J85 1 GE-414 G 2 GE-404 2 EJ-200 2 M-88
Puissance[kN] avec/sans PC: 16/22 64/98 98/160 120/180 100/150
Rapport poids/puissance : 0.0 1.06 0.96 1.07 0.99
Masse à vide[t]: 4.3 7.8 10.4 11.3 10.2
Masse maximale au décollage[t]: 11.9 16.5 23.6 23.0 24.5
Points d'attache 7 10 9 12 14
Facteur de charge [g]: -3/+7 -3/+9 -/+7.5 -3/+9 -3/+9






Vitesse[Mach] : 1.6 2.0 1.8 2.0 1.8
Supercruise[Mach] : - 1.2 1.0 1.3 1.4
Distance opérationnelle[km]: 0'300 1'300(r.s.) 1'000 1'400 1'000
distance franchissable[km]: 2'400 1'300 3'000 3'800 3'700
Plafond de fonctionnement[m]: 12'000 15'000 15'200 16'700 16'600
Taux de montée[m/s] 174 200 254 200 250
Distance de décollage [m] 880 800/500 425 700/500 800/600
Vitesse de décollage[km/h] 270 240 240 240 240
Distance d'atterrissage [m]: - 500 850 700 500






Détection passive :
FLIR
IRST
- Skyward G - Pirate -
Détection active :
Radar
APG-69 ES-05 Raven APG-73 Captor-E
TWS
IFF
-
Liaison 16 - - - - -
Viseur de casque
Cobra JHMCS
-
Bus de données
MIL-STD-1553B
STANAG-3910 STANAG-3910
Fusion de donnée


AIS
MIDS
EMCOM

Détecteur Missile
Détecteur LASER
- - - DASS -
- - - - - -
Or, le Dassault Rafale, tant vanté dans les journaux français, n'est supérieur que dans la masse d'armement qu'il peut embarquer, soit le double de sa masse à vide. Ce critère n'est dans le remplacement du Tiger absolument pas pertinent, car tout les appareils en lice emportent plus que leur poids en armement. Beacoup plus handicapantes sont les capacités offensives, tant navales que nucléaires du Rafale. La Suisse ne doit plus commettre l'erreur qu'elle avait fait avec l'inadapté Mirage français, qui ne correspondait pas à ses besoins et qui avait coûté le double de ce qui était prévu.
Le Gripen veille sur nous
Le remplacement indispensable des Gripen ne coûtera à l'armée 330 millions de francs pendant 10 années. C'est à dire le dixième du budget annuel de la coopération de 3.3 milliards.

Pour notre sécurité, votons OUI au financement raisonnable du Gripen, qui n'impactera que le Département de la Défense.


Source : Internet (page actualisée le 27/02/2014

3 commentaires:

  1. Mensonge no 1
    L'acquisition du Gripen se fera sur les comptes de l'armée et non pas au détriment de la formation, de la recherche ou des crèches. Les référendaires mentent sciamment au peuple suisse pour faire échouer l'achat de cet appareil indispensable. Si l'appareil n'est pas acheté, ce seront des fusils, des chars ou des missiles. Mais dans la stratégie de l'armée, cet appareil est primordial du point de vue de la reconnaissance et de la détection des menaces. Non seulement le Gripen est le candidat idéal pour remplacer le Tiger, mais il est également le candidat idéal pour pallier aux lacunes du F/A-18 en terme de reconnaissance, de communication satellitaires et d'envoi d'engins guidés.

    Mensonge no 2
    L'acquisition du Gripen coûtera 3.1 milliards de francs et non pas 9 ou 10 milliards. Les référendaires mentent sciamment au peuple suisse pour faire échouer l'achat de cet appareil indispensable. Les référendaire considèrent le prix du Rafale français que nous avons heureusement pas choisi. Les référendaires considèrent les coûts d'exploitation jusqu'en 2050, alors que l'aide aux pays du Tiers-Monde coûte 3.3 milliards par an !

    Mensonge no 3
    La récolte de signature à péniblement réussi à convaincre 60'000 personnes à signer, alors que les référendaires mentent sciemment au peuple suisse en annonçant 100'000 paraphes, soit 66% d'augmentation. Ce mensonge a été lancé par les gauchistes genevois dans des journaux étrangers, puis a été repris par les anti-militaristes de tous bords.

    Mensonge no 4
    Le choix de la Suède comme partenaire commercial ne provoque aucune insécurité politique, car la Suède est neutre comme la Suisse. Elle ne provoque aussi aucune insécurité d'approvisionnement, car une partie de l'équipement provient des Etats-Unis. La catastrophe provoquée par l'achat des Mirage français est donc exclue. Au contraire, le choix du Gripen comme remplaçant du Tiger est pleinement justifié : l'insécurité provoquée par la dépendance que l'achat de ces jets aurait induit face à la France et à l'Allemagne est dissipée grâce au contrat Suèdois, qui fait endosser tous les risques au Royaume de Suède. L'avion est pleinement compatible avec notre armée et pourrait être équipé du même module de communication américain que le F/A-18.

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  2. Lors de la votation du 18 mai 2014 sur la loi sur le fonds Gripen, le peuple se prononcera sur la sécurité et l’indépendance de notre pays. Nous n’allons pas simplement voter sur le remplacement d'un avion dépassé par un appareil moderne. Nous allons fondamentalement prendre la décision de renoncer à notre sécurité en supprimant volontairement nos capacités de défense. Or de notre sécurité, dépend non seulement notre bien-être, notre économie, notre stabilité et notre attractivité. Les autres votations secondaires dépendent de la capacité qu'à la Suisse de préserver son indépendance pour conserver son système démocratique prospère. En s'attaquant à son système défensif, des forces extrémistes internes ou totalitaires de l'étranger veulent anéantir 700 ans d'histoire.
    Les étrangers du GSSA voudraient voir la Suisse disparaître pour de bon et prétendent que nos 32 F/A-18 mis à jour dernièrement sont suffisent à assurer ls police de l'air. Ils mentent en surévaluant le Gripen à 10 milliards d'ici 2050, mais ne disent pas que l'aide au développement va coûter 100 milliards au contribuable suisse d’ici là. Notre sécurité est-elle vraiment moins importante que la survie de l'Afrique ? Ceci est une question philosophique.
    Les opposants au Gripen s'opposent en fait à la Suisse. Ils mettent en cause le lobby militaro-industriel suisse de la RUAG, également présente en Autriche et en Suède, qui constitue la fierté de la Suisse, car elle fournit des places de travail à haute valeur ajoutée. Sans matières premières, sans accès à la mer, la Suisse arriverait difficilement à vivre en autarcie, car ses surfaces cultivables sont mitées par la surpopulation. Mais très forte en mécanique et en ingénierie, la Suisse doit maintenir son niveau que les opposants au Gripen aimeraient voir disparaître. Les opposants sont sans aucun doute également contre Nestlé et contre l'EPFL, qui fournissent du travail en Suisse. Les opposants prétendent que le fabricant suédois Saab investit dans la campagne de votation, alors que les activistes du GSSA on reçu des millions de la firme Dassault pour afficher de pleines pages contre le Gripen. Alors que Dassault a été recalé à l'évaluation, les extrémistes genevois peuvent compter sur l'appui discret du puissant du lobby militaro-industriel Français qui maintient site du Rafale et antenne à Berne. Mais présente en Suède et en Autriche, RUAG est propriété de la Confédération suisse, Pilatus est également une entreprise suisse et que la Suède risque de commander des avions d'entraînement à la Suisse.
    Trois milliards par année pour le Tiers Monde ne sont pas du gaspillage, mais 0.3 milliard pour notre sécurité en est un selon les opposants. Les opposants au Gripen, sont en fait opposés à l'armée et à la Suisse, qui quitteraient le territoire national si la Confédération était attaquée.
    Nos retraites seront menacées dans 20 ans par les rentes que la Suisse devra verser à l'étranger, alors que des ingénieurs formés en Suisse partent à l'étranger. Investir dans notre sécurité réinjecte cet argent sur place.
    Le lobby militaro-industriel Français maintient un site pour le Rafale et une antenne à Berne pour nuire au Gripen. Mais Le P-16 dans le lac, la catastrophe du Dassault Mirage français, les médiocres compensations du F/A-18 ne risquent pas de se reproduire. Le Département de la Défense voit ses dépenses diminuer, mais la fabrication de cet avion va créer des places de travail et remettre des chômeurs au travail. D'ailleurs, l'explosion du chômage a été produit par les accords de libre circulation et les 3 milliards annuels qui partent à la DDC.

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  3. Suite à la votation, 1.6 milliards annuel pour la RTS.

    L’Administration fédérale des finances prévoit une augmentation des dépenses, dans le domaine de l’asile, de 1.2 milliards en 2015 à 2.4 milliards en 2018. Le Conseil fédéral estime qu'au vu du frein à l’endettement, mis en œuvre à partir de 2017, ces dépenses supplémentaires prévues devront être en partie acquittées sur la base d’un compte spécial, en tant que dépenses extraordinaires.

    Asile : 2.4 milliards en 2018

    Aide au développement :
    de 2006 à 2016, les dépenses publiques sont passées de 2 à 3.5 milliards annuels
    de 2017 à 2020, les dépenses publiques seront de 11 milliards.

    Achat des avions de combat :
    en 2018, 8 milliards budgetisés pour les 20 prochaines années, soit 400 millions par année
    Dans le même temps, la Confédération dépensera 66 milliards pour l'aide au développement.

    Chômage : 144'000 chômeurs en 2018

    80'000 frontaliers travaillent à Genève en 2017

    En 2015, plus d'un million de personnes ont tenté de rentrer illégalement en Europe

    Aide sociale : 2.6 milliards en 2017

    Il n'existe pas de raisons morales pour lesquelles la Suisse devrait se sentir coupable aux yeux de ces pays.

    L'inconvénient principal des frontaliers est qu'ils ne vivent pas en Suisse et qu'ils n'en comprennent pas les subtilités structurelles. La Confédération helvétique est composée de 22 Etats, tout comme l'union européenne en comporte 28, mais les frontaliers le perçoive différemment.

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