dimanche 10 août 2014

Nouvel appareil de combat (NAC): Comment remplacer les Tiger

 Le JAS-39 Gripen E aurait été le candidat idéal au remplacement du F-5 E/F Tiger II. L'acquisition du Gripen se serait fait sur les comptes de l'armée et non pas au détriment de la formation, de la recherche ou des crèches. Mais référendaires ont menti sciemment au peuple suisse pour faire échouer l'achat de cet appareil indispensable.

 Cependant, dans la stratégie de l'armée, cet appareil demeure primordial du point de vue de la reconnaissance et de la détection des menaces. Non seulement le Gripen reste le candidat idéal pour remplacer le Tiger, mais il est également le meilleur pour pallier aux lacunes du F/A-18 en terme de reconnaissance, de communication satellitaires et d'envoi d'engins guidés. En effet, déjà dépassés lors de leur acquisition, les F-5 sont incapables d’engager des engins guidés et ne peuvent plus aujourd'hui protéger efficacement le territoire et la population Suisse. Il faudra prendre la décision de les remettre à niveau une n-ième fois.

 L'acquisition du JAS-39 Gripen E n'aurait coûté que 3.1 milliards de francs et non pas 9 ou 10 milliards. Les référendaires ont menti sciemment au peuple suisse pour faire échouer l'achat de cet appareil indispensable. Les référendaires avaient basés leur calculs sur les coûts d'exploitation du F/A-18 E/F et sur le prix d'acquisition du Rafale français que nous avons écarté pour cause d'incompatibilité. Les référendaires avaient en outre considéré les coûts d'exploitation jusqu'en 2050, alors que l'aide aux pays du Tiers-Monde nous coûte plus de trois milliards par an !

 La récolte de signature avait péniblement réussi à convaincre 60'000 gauchistes essentiellement genevois, alors que les référendaires ont menti sciemment au peuple suisse en annonçant 100'000 paraphes, soit 33% d'augmentation. Ce mensonge a été lancé par les milieux de gauche dans des journaux étrangers, puis a été repris par les anti-militaristes de tous bords.

 Le choix de la Suède comme partenaire commercial n'aurait provoqué l'insécurité politique dénoncée par les gauchistes, car la Suède est un pays pratiquant une neutralité armée comme la Suisse. Le gouvernement suédois était également impliqué et la catastrophe vécue par l'achat des Mirage français aurait donc été impossible, car le contrat Suédois aurait fait endosser tous les risques au Royaume de Suède. Elle n'aurait non plus provoqué une prétendue insécurité d'approvisionnement, car une partie de l'équipement provient des États-Unis. De plus, le choix du Gripen comme remplaçant du Tiger aurait été pleinement justifié, car il aurait dissipé l'insécurité et la dépendance induites par cet achat face à la France et à l'Allemagne. A la différence du Rafale franco-français, le chasseur suédois est hautement compatible avec notre armée du point de vue de la taille, des armements et emporte le même module de communication américain que le F/A-18.

 Lors de la votation sur la loi sur le fonds Gripen, le peuple s'est prononcé fondamentalement sur la renonciation à la sécurité et à de l’indépendance de notre pays, car il a envisagé de supprimer nos capacités de défense. Il ne s'agissait pas simplement de remplacer un avion dépassé par un appareil moderne, mais de mettre bas toute notre défense armée, car un pays sans armée de l’air reste sans protection face aux menaces. Comme nul ne peut exclure une menace aérienne au cours des 25 à 30 prochaines années, nous avons mis en péril par ce vote inconscient simultanément notre sécurité, notre bien-être, notre économie, notre stabilité et notre attractivité. En s'attaquant à son système défensif, des forces extrémistes internes ou totalitaires de l'étranger veulent anéantir 700 ans d'histoire. Les étrangers du GSSA voudraient voir la Suisse disparaître pour de bon et prétendent que nos 32 F/A-18 mis à jour dernièrement sont suffisent à assurer la police de l'air. Ils mentent en surévaluant le Gripen à 10 milliards d'ici 2050, mais ne disent pas que l'aide au développement va coûter 100 milliards au contribuable suisse d’ici là. Notre sécurité est-elle vraiment moins importante que la survie de l'Afrique ?

 Ceci est une question philosophique...


Source : Internet (page actualisée le 10/08/2014)

7 commentaires:

  1. Les journaux français prétendent que le Rafale est le meilleur avion du monde.

    Le premier problème est que ces journaux français appartiennent tous à des groupes militaro-industriels français et par conséquent manquent d'objectivité. Le système d'armes du Rafale et son infrastructure au sol doit impérativement être d'origine française, ce que ne disent pas ces journaux.

    Le deuxième problème est que cette assertion est faite en français dans le texte. L'utilisation de la langue française restreint le message aux seuls locuteurs français. Le peuple français maintenu dans l'ignorance par son monolinguisme, est le seul croire de pareille inepties.

    Si le Rafale était le meilleur avion du monde, toutes les nations se bousculeraient pour l'acheter. Or cet appareil n'a jamais été vendu. Il a été imposé à la marine française et à l'armée française par son gouvernement corrompu. Le but du remplacement de l'excellent Mirage 2000 dans les forces armées n'est qu'une manière d'enrichir encore plus la famille Dassault.

    Le programme Rafale lancé en 1976 a produit le meilleur chasseur multirôle de la 4ème génération. Or, les appareils en sont à la 5ième génération, le Rafale est donc dépassé. On peut raconter n'importe quoi aux Francais, mais les clients eux, préfèrent choisir le meilleurs, ailleurs.

    Ceci méritait d'être dit !

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    1. Historique

      Les Français avaient imposé leur Dassault Mirage IIIe face au SAAB J-35 Draken grâce à la menace des missiles nucléaires du plateau d'Albion.

      > - Ne répétons pas l'erreur du Mirage IIIe français, qui avait une vitesse de décollage trop élevée,
      > - Ne répétons pas l'erreur du Mirage IIIe français, qui avait une distance de décollage trop grande,
      > - Ne répétons pas l'erreur du Mirage IIIe français, qui avait une mauvaise visibilité vers l'avant,
      > - Ne répétons pas l'erreur du Mirage IIIe français, qui avait une tenue de cap aléatoire à basse vitesse,
      > - Ne répétons pas l'erreur du Mirage IIIe français, qui avait une maniabilité insuffisante.

      Mais les Français prétendent maintenant que grâce à l'adoption de la voilure canard du SAAB JA-37 Viggen, leur Rafale est capable de décollage court. Or, l'armée française fait décoller ses Rafale en utilisant la post-combustion ou en utilisant des catapultes à vapeur. De même, les Français prétendent maintenant que grâce à l'adoption de la voilure canard du SAAB JA-37 Viggen, leur Rafale offre une meilleure visibilité vers l'avant, une meilleure tenue de cap et une meilleure maniabilité. Or tous les spécialistes savent que le Rafale possède une fausse voilure canard et comme elle est disposée trop près de l'aile principale, ce n'est qu'une voilure delta améliorée. Elle n'apporte pas de grande amélioration à la maniabilité.

      Le Typhoon européen est à ce titre beaucoup plus puissant, rapide, maniable et efficace dans la défense de l'espace aérien. Le Gripen suédois est de sont côté beaucoup plus rapide, maniable et efficace dans la défense de l'espace aérien suisse. Le Lightning américain est lui beaucoup plus puissant, furtif, maniable et efficace dans la défense de l'espace aérien.






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  2. A l'heure actuelle, le risque de conflit direct entre la Suisse et un autre Etat ou entre Etats européens est quasi-nul. Si, par ricochet on venait à être concernés par un conflit ou une menace de conflit grave entre un ou plusieurs de nos voisins et des Etats hors UE, nos 32 F/A-18 C/D Hornet sont suffisants pour protéger notre espace aérien une ou deux semaines.
    Dans le cadre d'une action européenne conjointe (nous ne faisons pas partie de UE), notre aviation serait affectée à l'attaque au sol. Si le territoire européen subissait une menace militaire suffisamment grave pour justifier une mobilisation, notre neutralité imposerait de confier les frappes au sol à l'OTAN (nous ne faisons pas partie de OTAN).
    Les socialistes et les Français ont estimé qu'il n'était pas nécessaire d'acheter ces avions. Les socialistes voulaient payer des fonctionnaires à ne rien faire avec cet argent et les Français veulent faire baisser les défenses de la Suisse pour qu'elle soit obligée de leur livrer des noms de contribuables indélicats.

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  3. Avec 2'000 milliards de dette, la France est un partenaire plus que contestable, surtout que sa dette publique s'élève à 100% du PIB.

    Son chasseur Rafale ne se vend pas et la pérénité des entreprises Dassault n'est pas garantie à long terme.

    De plus la France a des intentions belliqueuses en Lybie, au Mali, en Ukraine.

    Par contre la Suède respecte le 3% du PIB et sa dette publique s'élève à 40% du PIB.

    Le Gripen se vend comme des petits pains et l'avenir de la firme SAAB est assuré.

    De plus, la Suède est un pays neutre et démocratique comme la Suisse.

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  4. Certains articles de presse ont fait réagir les personnes compétentes en aviation militaire, qui n'étaient affiliés à aucun parti ni liés à aucune firme. Il était stupéfiant que des politiciens de tous bords s’improvisent du jour au lendemain experts en aéronautique militaire et diffusent des informations erronées, telles avion de papier, au rabais, horaires de bureau, radio interceptée par la NSA, rapports d’évaluation périmés etc… Ces informations non vérifiées, hors contexte ou fausses utilisées par opposants au Gripen n'ont eu d'égal que la mauvaise foi et l’incompétence de ces tristes sires.

    Outre mentir de façon éhontée, ces individus peu scrupuleux ont nuis au débat constructif sur les questions fondamentales pour la sécurité de notre pays.
    Comme ces politiciens véreux n'étaient pas seulement contre le Gripen, mais aussi contre l’armée en général, il aurait convenu de dissocier le Gripen d’un référendum pour ou contre l’armée.

    Considérant strictement les aspects techniques, le JAS-39 Gripen E, non content d’être un avion de nouvelle génération des plus performants, surclasse ses concurrents sur bien des points et est un avion parfaitement adapté aux missions qui lui aurait été dévolues. Au vu du contexte, des performances et des coûts, c'était l’avion idéal dont la Suisse a un urgent besoin.

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  5. Suite à la catastrophe provoquée par les gauchistes suisses, les forces aériennes fédérales vont devoir acheter 60 Tejas monomoteurs à l'Inde en 2020 ;¬)

    Ou alors 40 Eurofighter Typhoon II de dernière génération !

    Ou alors 40 F-22 de dernière génération !

    Ou alors 40 F-35 de dernière génération !

    Pourquoi pas 40 F-15 mis à jour ou 40 F-16 récents ?

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    1. Il est vrai que l'Eurofighter Typhoon produit par l'européen EADS se montre moins polyvalent et plus axé sur la supériorité aérienne et l'interception à haute vitesse, où il excelle. Ce chasseur anglo-germanique est moins à l'aise dans les missions air-sol, car il peut faire confiance au redoutable Panavia Tornado à géométrie variable, avec lequel il forme une paire indissociable. Capable d'une vitesse élevée, le Typhoon II serait indiscutablement le meilleur pour la police du ciel helvétique, mais pêche pour son manque de polyvalence.

      Le JAS-39 Gripen II produit par le suédois SAAB correspond exactement aux besoins de l'armée de l'air helvétique. Disposant de la même taille que nos F-5 E/F Tiger II, il semble au premier abord léger et moins puissant, mais il est efficace, car plus rapide et doté du meilleur radar. Pour seconder le F/A-18 C/D Hornet, il dispose d'une polyvalence et d'une rusticité, qui le désigne comme le successeur, non seulement du Tiger, mais aussi du Hornet. Son adéquation avec l'environnement suisse, pour un prix défiant la concurrence garantirait la sécurité aérienne helvétique.

      Conçu pendant la Guerre froide pour aller contrer les chasseurs et les bombardiers soviétiques, le Rafale français est capable de faire de la chasse, de la reconnaissance, de l’attaque au sol et du bombardement stratégique, depuis la terre, comme depuis que la mer. Mais le Rafale omnirôle a le gros inconvénient d'être biréacteur et fragile, donc de nécessiter beaucoup d’heures de maintenance comme avec tous les avions de cette génération et pour défendre un espace aérien de 300 sur 500 km sans accès à la mer, il ne répond pas aux cahier des charges.

      Les Français qui ont toujours une technologie de retard, tiennent aux chasseurs biréacteurs par sécurité, mais avec les progrès réalisés en matière de moteur, cette redondance n'est plus nécessaire, car le F-16 et le F-35 sont d'ailleurs des monoréacteurs. Le problème est que les Français n'arrivent à produire que des réacteurs de faible puissance. Les Français qui ont toujours une guerre de retard, tiennent aux bombardiers atomiques biréacteurs capable d'appontage, mais pour défendre la neutralité helvétique au coeur de l'Europe, disposer de telles capacité est vraiment superflu. Les Français qui privilégient leur industrie, veulent imposer au reste du monde leur exhorbitant Rafale omnirôle, dont la cellule est fabriquée en France, dont les moteurs sont fabriqués en France, dont le radar et l'avionique sont fabriqués en France et qui ne utiliser que des armes françaises. Un comble à l'époque où tout le monde parle d'intégration européenne.

      S'engager pour un appareil dont tout les composants sont exclusivement produits par un seul pays peut s'avérer suicidaire, surtout si des affaires empoisonnent les relations avec le dit pays. La Suède est neutre comme la Suisse, la Suède est protestant comme la Suisse et la Suède jouit d'un climat froid comme la Suisse, donc pourquoi ne pas se précipiter sur le Gripen ?!

      4 août 2015 13:36

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