dimanche 13 octobre 2013

Nouvel Appareil de Combat (NAC): Non au Rafale biréacteur

Les Français ne reculent devant aucun moyen pour vendre leur Rafale dépassé. Par contre, le Royaume-Uni, l'Allemagne, l'Italie et l'Espagne ne font par contre rien pour exporter leur intercepteur Typhoon, car ils ont suffisamment de commande pour leur marché intérieur. Mais depuis la fin de la guerre froide, nombre de pays se tournent vers le Gripen du suédois Saab, qui offre de meilleures performances pour un prix nettement inférieur.

Conçu dans les années 1980, le Rafale peine à se situer par rapport à ses concurrents américains, russes ou européens. Appareil de quatrième génération d'avions de combat, comparable au FA-18 E/F de Boeing ou au MiG-35 de Mikkoyan, le Rafale évite les comparaisons et invente le terme d'« omnirôle ».  Incapable de rivaliser avec le F35 de Lockheed Martin, le Rafale se contente d'être bon en tout, à défaut d'être excellent en quelque domaine que ce soit. Or des appareils comme le JAS-39 Gripen de SAAB sont capabables des mêmes performances en coûtant deux fois moins, en consommant deux fois moins et en provoquant deux fois moins de nuisances sonores. Le radar de ce dernier appareil est même supérieur, comme sa vitesse de pointe, son avionique et ses senseurs. Mais ses détracteurs objectent que le Gripen doit se poser pour passer de la reconnaissance, combat aérien, attaque au sol, ce qui ne semble pas être un problème pour un petit pays comme la Confédération Helvétique.

Avec le programme Rafale, la France a voulu faire cavalier seul, ne pas collaborer avec l'Union Européenne et ne pas s'équiper de matériel américain pour garantir son indépendance nationale. En préférant du matériel français plutôt que du matériel performant, la France s'est isolée et s'est fait dépasser par ses concurrents. En voulant préserver des emplois, la France a obtenu l'effet inverse et se retrouve à payer seule un appareil exceptionnel, mais si cher et si incompatible qu'aucune armée en veut. En effet, même l'armée française préférait la lignée du Mirage, qui était plus performante. Las, le gouvernement Français s'est inspiré de l'Union soviétique pour définir ses propres standards et se retrouve aujourd'hui avec un appareil extrêmement cher, totalement incompatible, quasiment invendable, mais dont il doit impérativement continuer la production. Or faute de moyen, cet appareil n'évolue plus et cinq exemplaires ont déjà été perdu en cinq ans.

L'appareil de combat de Dassault tente l'exportation en Inde. Or ce pays veut se doter de son propre chasseur et veut faire l'impasse sur les études, les analyses, les essais, qui sont onéreux et durent longtemps. L'Inde veut acheter le concept français dans sa globalité et produire l'avion chez elle. L'Inde veut aujourd'hui s'affranchir de la tutelle de son ancien colonisateur anglais, de son ancien fournisseur russe, sans pour autant basculer dans le camp des américains. La solution française semble de ce point de vue correspondre parfaitement : Pour un grand pays, un appareil polyvalent, biréacteur, et résolument offensif semble une base idéale. Les informaticiens indiens seraient alors capables d'améliorer le radar, l'avionique et le système de visée pour hisser l'appareil au niveau des meilleurs. L'incompatibilité de l'appareil avec les portes-avions indiens ne constituent pas, à ce niveau un obstacle rédhibitoire. L’incompatibilité du Rafale avec tout ce qui vole actuellement n'est dans ce cas de figure pas un problème pour l'Inde, car l'Inde se sent capable de pallier à Dassault, Safran et Thales, par ses propres fabricants.

L'armée de l'air française a dû attendre 2006 avant de constituer son premier escadron opérationnel. La Marine, qui a été obligée par le gouvernement de se rabattre sur le Rafale, a éprouvé en Afghanistan, les premières difficultés avec le système de désignation des cible et a été obligée de faire accompagner le Rafale par de bons vieux Mirages 2000-5, à l'efficacité incontestable. En Libye, le même scénario se reproduit et 50% des cibles sont ratées. Au Tchad, les Mirage 2000 font le gros du travail, mais la encore la France envoie à grand frais des Rafale pour faire de la figuration. Car les gens de chez Dassault aimeraient beaucoup faire passer le message « Testé en situation de combat », mais n'arrivent pas au niveau du Typhoon II d'Eurofighter. A ce jour, la France a commandé une centaine de Rafale et va sûrement s'arrêter là. La mise au point de l'avion ayant duré beaucoup plus longtemps que prévu, tous ne présentent pas une configuration optimale, ce qui nécessite une coûteuse mise à jour pour porter les modèles au standard F3.04 T , seul jugé suffisant. Mais sans l'appui de nations partenaires, cet objectif semble compromis d'avance.

Le Rafale est non seulement un bide, mais également un gouffre financier. Le programme Rafale devrait coûter 40,7 milliards d'euros aux contribuables français, soit 142 millions par appareil. Ce programme est insupportable financièrement pour un pays seul, d'autant plus que les appareils conçus dans les années huitante ne seront jamais à la pointe technologiquement. Ces biréacteurs d’assaut ne font plus le poids face aux appareil plus petits dotés d'un meilleur radar, d'une meilleure avionique et d'une meilleure autodéfense. La Suisse ne doit plus jeter l'argent par les fenêtre en achetant des biréacteurs, mais doit acquérir le fantastique Gripen E qui soulagera nos Frelons surexploités.

Source : Internet (page actualisée le 15/10/2013)

8 commentaires:

  1. Le problème est que le Rafale est un biréacteur, qui coûte deux foix plus cher, qui consomme deux fois plus, et qui a deux fois plus de chance de tomber en panne. Il a cependant besoin de deux réacteurs comme le F-5 Tiger car ces réacteurs sont faibles et fragiles. L'usage en France de catapultes à vapeur avait supprimé la nécessité d'avoir des moteurs performants. Le Rafale avec ses deux moteurs est moins bon que notre FA-18 actuel et a la même vitesse de pointe que lui. Il est incapable de supercruise sans post-combustion, comme de décoller sans post-combustion et il est incapable d'atteindre Mach 2.

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  2. L’armée de l’air frnçaise avait en effet passé commande pour 300 appareils au constructeur Dassault. Mais entre-temps, à cause de la diminution des budgets et des contre-performance du chasseur omnirôle, la commande a été réduite de moitié. L’offre de Dassault+ consistait à reprendre les cellules et les voilure de pas moins de 5 appareils différents et de les doter d’un cockpit avec une technologie plus récente. Mis ce cockpit des années huitante n'est toujours pas au point. Entre 2005 et 2012, pas moins de cinq appareils français se sont écrasés de manière inexpliquée. Avec le modèle 3.04T qui était proposé à la Suisse, les Forces aériennes auraient à se confronter à un appareil qui n’a pas encore fait ses preuves.

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  3. Si la Suisse avait acheté ces Rafales français, elle n'aurait eu aucune contrepartie économique, car tout aurait été fabriqué en France et tout aurait été payé par la Suisse. Aucune compatibilité n'aurait pu étre trouvée avec ce que la Suisse possède déjà et tout aurait du être racheté auprès des entreprises françaises. Nous nous serions ainsi livrés pieds et poings liès à la France. D'ailleur, les militaires redoutent d’avoir à voler avec un avion qui n’a pas fait ses preuves et dont la Suisse devra assumer seule les coûts de développement. Il faudra d’ailleurs débourser des millions supplémentaires pour un nouveau radar qui ne sera pas disponible avant quelques années. «Nous risquons une nouvelle affaire des Mirage».

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  4. Du fait de ces incertitudes, l'appareil de Dassault n'a pu être exporté nulle part, notamment en raison des coûts importants d'achat, d'entretien et de développement. Il existe aussi une grande incertitude sur l’avenir de Dassault, qui ne vend plus rien. Dans la mesure où un tel appareil doit avoir une durée de vie d’une trentaine d’années, il faut être certain que le constructeur sera toujours en mesure d’assurer une mise à niveau. Or, le but caché de Dassault avec son camion à bombe était d’ouvrir progressivement la voie au remplacement des F/A-18 dans une dizaine d’années, pour nous imposer une flotte unique.

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  5. Dans les années 1970, pour les raison de coût et de rationnalité, les stratèges français avaient formulé une demande pour un appareil militaire unique, capable de remplir les rôles de plusieurs avions différents. La firme Dassault avait tenu le pari avec le Rafale et l'ultrapolyvalence française demeure sans doute la plus grande des qualités de cet avion de combat intégralement produit en France.

    Lors du lancement du programme ACT/ACM, en 1976, les forces armées françaises avaient exprimé le besoin d'un nouvel avion de combat, capable de remplacer pas moins de sept types d'avions différents au sein de l'armée de l'air et la marine nationales. Dans l'Europe naissante, il est envisagé de développer avec l'Allemagne de l'Ouest, le Royaume-Uni, l'Espagne et l'Italie, un chasseur polyvalent capable de remplir les missions de défense aérienne, de reconnaissance, d'attaque de précision air-sol ou air-mer, de pénétration à basse altitude, ainsi que des missions nucléaires. Pendant longtemps, l'appareil d'Etat n'a pas eu de vision marchande dans le domaine. La perspective était opérationnelle plutôt que technologique et industrielle. Dès le départ, l'armée de l'air et la marine fixent à 286 le nombre de Rafale dont elles ont besoin pour assurer leurs missions.

    La firme Dassault avait pensé tout d'abord développer cet appareil polyvalent dans un cadre européen, mais les divergences des besoins amènent la France à développer son projet seule dès 1985. La Grande-Bretagne, la RDA et l'Italie s'orientent en effet vers un chasseur de supériorité aérienne capable de s'opposer aux nouveaux appareils soviétiques, alors que les besoins français englobent la capacité d'opérer depuis un porte-avions. De plus, la firme Dassault pense a préserver les emplois en France et veut privilégier le motoriste national SNECMA, aujourd'hui SAFRAN. La firme Dassault crée le GIE ACE International en 1987 et impose le Rafale pour remplacer les F-8 Crusader et Super-Etendard face au F/A-18.
    4 juillet 1986 : Vol du Rafale A démonstrateur
    26 janvier 1988 : Lancement du programme pour 46,4 milliards d'euros.
    30 avril 1993 : disponibilité du radar RBE2.
    27 février 1990 : Disponibilité du moteur M-88.
    19 mai 1991 : Vol du Rafale C monoplace
    12 décembre 1991 : Vol du Rafale M marine
    30 avril 1993 : Vol du Rafale B biplace

    En 2004, le Rafale F1 est opérationnel dans la Marine. En 2006, le Rafale F2 est opérationnel dans l'armée de l'air. En 2008, le Rafale F3 est opérationnel dans l'armée.
    En 1991, la firme Thales et Thomson ont développé le radar PESA RBE2 pour le Rafale. Mais en 2004, 90 millions d'euros ont du être investis pour le développement et l'intégration d'une antenne à balayage électronique actif. En 2010, Thales double la portée du radar RBE2, grâce à la version AESA, indispensable pour utiliser le missiles à longue portée METEOR.
    En janvier 2014, la Défense française a accepté d'injecter un milliard d'euros pour développer le nouveau standard F3R de modernisation du Rafale. Dassault intégrera ainsi le nouveau missile air-air longue portée METEOR, développé par MBDA, et la norme OTAN STANAG 1760, pour le rendre interopérable au sein d'une coalition en suivant des procédures communes.

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    1. Le constructeur français Dassault se rapproche dangereusement de la faillite.

      Non seulement, son président juif risque inéligibilité et devra payer plusieurs millions d'amende, mais le groupe aéronautique français vend dorénavant plus de chasseurs Rafale que d'avion d’affaire Falcon. En effet, le projet de Falcon 5 vient d'être abandonné, pour laisser place à un Falcon 6 doté de moteurs américains. Or, ce nouvel appareil n'arrivera au mieux que dans trois ans, c'est à dire en même temps que le futur Rafale F3, doté d'un radar AESA et compatible avec de l'armement non-français.

      Mais le pire est que l'ancien Rafale, développé dans les années 80, doit impérativement durer dans les forces aériennes françaises, car toutes les promesses d'achat viennent de pays insolvables du tiers-monde.

      Jusqu'à présent la France, via le prélèvement d'impôts continue de subventionner les chaîne de fabrication à hauteur de 11 appareils par année, mais jusqu'à quand ?

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  6. 20 milliards pour l'armée sur 4 ans. soit 5 milliards par an.

    11 milliards pour l'aide au développement sur 4 ans

    5.2 milliards pour la RSR sur 4 ans, soit 1.3 milliard par an

    1.3 milliards pour l'UE en 2017.

    2.6 milliards pour l'Aide Sociale en 2017.


    les argument du coût ne tiennent pas



    D'ailleurs Dassault a compris la leçon et va sortir un Rafale IV en 2025 !

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    1. (L)es argument(s) du coût ne tiennent vraiment pas

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