samedi 10 août 2013

Nouvel Appareil de Combat (NAC): Rafale en question

L’acquisition du Rafale aurait permis d'assurer efficacement les missions d’aujourd’hui, mais aurait-il le potentiel pour assurer celles de demain. De nombreux experts en doutent, car le Rafale avait été conçu comme appareil de supériorité aérienne dans le contexte de la guerre froide.

Prévu dès l’origine pour remplacer les sept types d’avions de chasse en service en France, le Rafale n'est pas adapté pour répondre au cahier des charges helvétique. Il est incapable d'emporter les armes du F-5 E/F Tiger ni celle du FA-18 Hornet. Il est incapable d'utiliser les alvéoles et les cavernes du F-5 E/F Tiger ni celle du FA-18 Hornet. Non seulement, il est incompatible avec le système Florako, mais il est en outre, trop compliqué pour être opéré par les troupes de notre milice, de décoller de nos autoroutes, d'utiliser notre carburant d'aviation standard.

Ses capteurs avaient été prévu au départ pour offrir  au Rafale une bonne flexibilité opérationnelle et d'être capable de remplir au cours d’un même vol, police de l’air, défense aérienne, reconnaissance et attaque au sol. Mais aujourd'hui, la concurrence fait mieux pour moins cher, au niveau du radar notamment. Doté au départ, d'une panoplie d‘armement qui se voulait à l'avant garde, le Rafale n'a aujourd'hui plus d'avance technologique, mais conserve le handicap de l'incompatibilité.

La longévité d’un avion de combat est également directement liée à la pérennité de sa chaine de production (approvisionnement en pièce, acquisition d’avions supplémentaires…). Sans aucune vente à l'exportation, sans autre apport de capitaux que les commandes des forces françaises, le programme Rafale est condamné, car sans capacité d’évolution et sans continuité dans la chaine de production, un avion vieillit vite. Le choix du Rafale était beaucoup trop risqué, car le modèle présenté au Conseil Fédéral n'existait à l'époque que sur le papier. Il semble aujourd'hui peu probable que Dassault soit capable de le développer en série, car la France a réduit ses commandes. Dassault cherche d'ailleurs à en vendre le concept du Rafale en Inde et Dassault cherche de nouveaux débouchés dans le spacial ou les drônes.

Disposant déjà de l'exceptionel FA-18 Hornet, nous n'avons pas besoin d'un avion du style Rafale pour remplacer nos F-5 Tiger. Par ailleurs, la parfaite incompatibilité du Rafale avec le FA-18 le pose en rival plutôt qu'en collaborateur de ce dernier au sein des forces aériennes fédérales.
Il ne faut plus se leurrer, le Rafale n'aura sans doute jamais de moteurs performants, ni de viseur de casque. La disparition inexpliquée de pas moins de cinq appareils en cinq ans illustrent bien les problèmes de mise au point rencontré par le constructeur français.

Nos stratèges ont parfaitement raison de privilégier la base saine de Gripen, monomoteur comme le Mirage, mais doté d'une électronique supérieure au Rafale. La collaboration avec un pays nordique et neutre, disposant du même style de défense, permettra non seulement de sauver RUAG, ARMASUISSE, mais aussi de donner un successeur au P16, dans la lignée du Mirage. Les contreparties financières permettront à notre pays de conserver son savoir-faire technologique, de trouver des débouchés pour PILATUS et STALDER RAIL et de fournir des emplois à nos chômeurs.

Source : Internet (page actualisée le 10/08/2013)

4 commentaires:

  1. Soulignons que Gripen et Rafale ne sont pas radicalement différents : ils ont tous deux une aile delta et des plans canards. Mais le Rafale français fait dans le lourd, il emporte 9 t. d'armement à seulement Mach 1.5, alors que l'agile suédois n'emporte que 5 t., mais à plus de Mach II. Au premier coup d’œil le néophyte remarquera que le Rafale français est biréacteur, comme le Hornet, mais aussi comme le Tiger. Ceci a comme conséquence que le Rafale français est fragile, coûte cher à l'achat, comme à l'entretien et nécessite beaucoup d'assistance au sol. Le Rafale sera donc incapable de décoller de nos aéroports de dispersion en cas de guerre. De plus, les moteurs du Rafale français sont faiblards, comme ceux du Tiger, c'est pourquoi il en a besoin de deux pour décoller. Alors que le Gripen suédois n'en n'a qu'un, mais est capable de décoller et de supercroiser sans utiliser sa postcombustion.

    Si le Rafale emporte plus de carburant, c'est surtout pour emporter le poids de son deuxième moteur et son agilité sont largement en retrait par rapport au fleuron de SAAB. Tous les deux appareils peuvent emporter des reservoirs supplémentaires et tous deux peuvent être ravitaillé en vol, ce qui rend le problème du rayon d'action secondaire. Le Gripen peut combattre 2 heures sur le théâtre d'opération, ce qui est largement suffisant pour un petit pays comme la Suisse. Le gripen est plus petit, plus rapide, plus maniable consommera moins, générera moins de décibels, polluera moins, mais sera capable de détecter les ennemis à plus grande distance et de les abattres à plus grande distance.

    L'immense avantage du Gripen est qu'il dispose d’équipements de la dernière génération. son avionnique est celle du F35 américain et du Pilatus XXI. Son radar est comparable à celui du F-35 et est supérieur à celui FA-18 C/D. Ses senseurs sont ceux du Typhoon et du SuperHornet. Tous ces équipements sont produits par différentes entreprises, ce qui ne lie pas l'armée avec un seul partenaire, pour la cellule, le moteur et les systèmes d'arme. A la différence du Rafale franco-français, le Gripen est parfaitement interopérable avec les forces de l'OTAN, les forces européennes et avec les forces américaines, ce qui permet de mieux collaborer.

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  2. Le Rafale était le dernier avion de combat fabriqué par la firme française Dassault. Cet avion de 4e génération avait essenciellement été conçu pour remplacer pas moins de 7 types d'avion de l'armée française. Il aurait du ainsi faire baisser le prix d'acquisition et maintenir un certain savoir faire en France. Or, s'il a énormement enrichit la famille Dassault, il n'a pas atteint ses objectifs, car ses livraisons n'ont commencé lentement que dès 2002 et la situation géopolitique a évolué depuis la chute du mur.

    Développé en deux versions, le Rafale ne dispose pas de la furtivité, ni de la fibre optique, ni du décollage vertical. Utilisant une voilure canard et de commandes de vol électriques comme ses concurrents européens issus du même projet, le Rafale ne dispose pas de casque de visée et est techniquement inférieur au Typhoon II ou au JAS-39 Gripen du point de vue de la vitesse et de l'électronique

    Comme Dassault était en permanence avec une technologie de retard face au F-15, F-16 et F-18, les ingénieurs français avaient essayé au cours des années septante de faire jeu égal avec leurs adversaires. Dans les années huitante, le Démonstrateur Rafale n'avait rien à envier à ces concurrents en terme de performances, d’équipements électroniques, de radar et de senseurs.

    Conçu pour les besoins de l'armée française en utilisant un maximum de composants d'origine française, le Rafale ne s'est pas exporté et à mal vieilli. Son radar a du être profondément modifié, sans arriver au niveau de ses concurrents; ses moteurs ont évolués mais sont restés inférieurs à ses concurrents; son prix a augmenté de manière significative et est devenenu insupportable pour un pays normal.

    En effet, l'efficacité du Rafale a été mise à mal par plusieurs contraintes. Tout d'abord, l'obligation d'utiliser du matériel de provenance française dans sa construction a rendu inférieures les performances du Rafale. Ensuite, l'obligation de pouvoir se poser sur un porte-avion et l'obligation d'être un bombardier a contraint le Rafale a utiliser deux moteurs. De plus, cette contrainte s'origine française l'a empêché d'utiliser le meilleur matériel du moment et l'a obligé d'utiliser de moins bonnes solutions souvent plus chères.

    Handicapé par son prix surfait, sa technologie dépassée et son manque de compatibilité européenne, le Rafale ne trouve pas acquéreur à l’étranger. La France doit faire voler les avions de son armée sous pavillon égyptien, pour faire croire que le Rafale a été exporté et pour ménager les susceptibilités arabes.

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    1. "Handicapé par son prix surfait, sa technologie dépassée et son manque de compatibilité européenne, le Rafale ne trouve pas acquéreur à l’étranger. La France doit faire voler les avions de son armée sous pavillon égyptien, pour faire croire que le Rafale a été exporté et pour ménager les susceptibilités arabes". Quelles sont vos sources ?

      Dassault rencontre des difficultés pour exporter son Rafale dépassé en Inde et en Malaisie, pour des raisons financières essentiellement.

      "Le déplacement en Malaisie et en Inde du ministre de la Défense n'a pas été à la hauteur des espérances initiales de la France. Le crochet express vers New Delhi a même été annulé".
      "Le contrat portant sur la commande de 36 avions Rafale ne sera pas signé ce 2 septembre, le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, ayant apparemment dû retarder son déplacement à New Delhi".

      Presse française dixit| 09/2015 |

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    2. La plupart du temps, les achats de matériel militaire servent souvent à récompenser ou à acheter un positionnement politique particulier. En effet, si l'Egypte, le Qatar, les Emirats ou l'Arabie Saoudite se décident d'acheter des armes à tel ou tel pays, ce n'est souvent pas par besoin, mais pour des raisons politiques, économiques ou stratégiques. Le plus bel exemple est donné par la France, qui n'écoule pas ses produits technologiques, marchande sa politique extérieure pour les vendre.

      Il faut dire qu'il est bien fini le temps des protectorats, où le peuple soumis devait payer pour avoir les produits manufacturés de son protecteur. L'Inde s'est non seulement émancipée de l'Angleterre, mais a racheté des fleurons britanique tels Jaguar ou Land-Rover dans le domaine automobile. L'Inde indépendante est capable de produire elle-même sa propre aviation de combat, même si elle collabore encore avec les Russes. Cependant, l'Inde veut acheter quelques Rafales à la France pour en édudier les systèmes et faire évoluer son appareil de cinquième génération.

      En Egypte, c'est la France, donc le peuple français qui paie pour équiper l'armée de l'air égyptienne avec des Rafales de l'armée de l'air française. La France s'implique ainsi dans le combat contre Daesh, mais sans risquer la vie de ses pilotes et sans risquer de represailles terroristes.

      Le contrat signé au Qatar pour écouler 24 de ses Rafale comporte, comme pour l'Egypte, une contrepartie, sinon pour quelles raisons cet émirat aiderait-il la France ? L'ouverture des lignes d'Air France à Qatar Airways semble être la contrepartie économique demandée. La France semble peu à peu, de reniement en reniement, se désengager de la lutte économique mondiale. Peugeot a été cédé aux Chinois, Renault dépend des Japonais, Peugeot Cycles a été vendu aux Indiens, tout comme l'industrie minière de Lorraine.

      Comme la France a cédé sa défense aux Juifs, elle est contrainte d'accepter cette aumône de 6 milliards d’euros pour ses Rafale.

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