mercredi 27 novembre 2013

Nouvel Appareil de Combat (NAC): Etre contre le Gripen, c'est être contre la Suisse

 Les gauchistes ne veulent toujours pas comprendre que les Suisses veulent une armée digne de ce nom, capable de remplir ses missions et qui nous permette de maintenir notre souveraineté dans un monde qui est toujours plus incertain.

 Du point de vue militaire, l'acquisition des Gripen est cependant nécessaire, car nos 32 F/A-18 C/D ne peuvent assurer la police du ciel qu'aux heures de bureau et de surcroît en temps de paix. Mais à l'avenir, la situation internationale peut se détériorer et les 32 Hornet qui nous restent seront dangereusement insuffisants pour protéger notre espace aérien à l'aide d'appareils en permanence en vol. Les 22 chasseurs supplémentaires, polyvalents et de la dernière génération apporteraient à notre pays la garantie de pouvoir réagir en cas de crise. Sur ce point, l'histoire nous montre qu'une détérioration de la situation internationale arrive très vite. Ce qui nous laissera pas le temps nécessaire pour acquérir et rendre opérationnel de nouveaux avions, car tous les États voudront alors s'équiper en même temps. Que ce serait-il passé lors de la dernière guerre, si nous n'avions pas disposé de l'excellent Messerschmitt Bf-109 ?

 Plus que de simple avatars du GSsA (Groupe pour une Suisse sans Armée), les référendaires semble posséder une origine étrangère ou la nationalité suisse depuis peu. Incapables de tenir un discours responsable basé sur une vision stratégique de la sécurité à moyen et long terme, ces antimilitaristes bornés quitteraient vraisemblablement la Mère-Patrie en cas de conflit au lieu de la défendre. Pire, ces utopistes ne réalisent pas que notre monde confortable et douillet est en train de se déliter autour de nous. Après la votation sur l'obligation de servir, ces mauvais Suisses s'attaquent à une armée crédible.

 Le JAS-39 Gripen E de la firme SAAB est le bon choix, car cette machine correspond à nos besoins. Sur certains points (radar, armement, avionique) il est même supérieur à la concurrence et surtout, il est le meilleur marché en termes de coûts d'achat, comme d'exploitation.

 Le Gripen n'est pas un avion de papier ou un "avion Ikea" comme certains l'ont avancé. En effet, aucun appareil du marché n'existe vraiment, car ces modèles évoluent constamment. L'éprouvée base du Gripen C/D est en opération en Afrique du Sud, en Hongrie, en République tchèque, en Suède, en Thaïlande et dans l'école des pilotes de la RAF. Le Gripen E/F est en cours d'acquisition en Suède et en Suisse; il est en cours d'évaluation au Danemark, au Brésil, en Roumanie, en Bulgarie, aux Pays-Bas et en Croatie. Le chasseur Gripen est une réussite industrielle et militaire.

 Les antimilitaristes genevois, qui ne se sentent pas suisses rappellent sans cesse les tragiques incidents du 9 novembre 1932, qui faisaient suite à une situation particulièrement tendue. Dans le contexte actuel, le citoyen Suisse devrait plutôt se remémorer le scandale du Mirage de 1964 et ne pas conclure d'affaire ni avec la France, ni avec la firme Dassault. Le Conseil Fédéral a tiré les leçons de ce fâcheux épisode et a imposé des clauses contraignantes à l’État suédois qui mettent la Confédération à l'abri de toute mauvaise surprise.

 Le remplacement du Tiger par le Gripen se fera dans le cadre du budget de l'armée et n'aura aucun impact sur les crèches, l'agriculture ou l'éducation. Certains polémistes du GSSA veulent déformer la vérité et désinformer, car à l'exploitation le Gripen va remplacer le Tiger pour un coût moindre. Non seulement l'acquisition du Gripen ne sera pas trop onéreuse, en regard du soutien à l'Euro, mais elle va aussi permettre d'injecter 2.5 Milliards dans notre économie durant les 10 prochaines années. Elle permettra en outre de garder notre niveau de compétence technique et va sauver la RUAG.

 Lorsque tous les postes disponibles en Suisse auront été remplis avec des étrangers, où partiront les Suisses de souche ?

Source : Internet (page actualisée le 27/10/2013)

2 commentaires:

  1. Ce commentaire me fait doucement marrer, car il démontre que les petits Suisses avec le taux de 30% d'étranger ne sont pas prêts à adhérer à notre grande Europe ultralibérale et antidémocratique ¦-)

    RépondreSupprimer
  2. La France en finançant le GSSA a réussi un coup de maître ! Non seulement l'armée suisse va se trouver très vite à court d'appareils, mais des activistes du GSSA ont brûlé un drapeau suisse en pleine commémoration nationale.

    En mai 2015, il ne restait que sept F/A-18 C/D disponibles sur les 32 chasseurs-bombardiers, mais le Conseil fédéral temporise et assure que rien de rarissime ni de dangereux ne menace notre Confédération. L'utilisation intensive entraînent des heures d’entretien qui limitent drastiquement la disponibilité des appareils. 100 heures de vol entrainent quelques jours au sol annuels, mais 600 heures de vol nécessitent plus de trois mois d’immobilisation. Or chaque appareil effectue actuellement plus de 200 heures de vol par année, mais les heures d’entretien augmentent avec l’âge des appareils. Les pièces de rechange ne seront plus disponibles après 2017, alors que nos F/A-18 C/D seront arrivés à mi-vie.

    Nos entreprises seront capables de faire face à la pénurie, mais les partisans du JAS-39 Gripen E avaient prévenu que l'utilisation intensive des F/A-18 C/D, allait rendre impossible leur maintien jusqu’en 2030. Le retrait des F-5 E/F Tiger II a imposé un nombre de missions croissantes pour les F/A-18, qui assument désormais presque seuls de la police du ciel. Notre environnement soumets les chasseurs-bombardiers à des manœuvres plus brusques et plus risquées que dans le désert du Nevada. Ils s’usent donc plus rapidement et une solution devra être trouvée au plus vite.

    Le processus de sélection du successeur des F/A-18 est prévu pour 2017 et le débat sur l’achat d’un nouvel avion de combat semble bien relancé. Il s'agira de ne plus se faire influencer par les Français, les altermondialistes, les gauchistes et autre féministes. Le gouvernement aimerait bien repousser cette question fondamentale pour l'avenir de notre patrie après les élections fédérales, soit, mais, l’armée ne peut attendre face à la montée des menaces.

    RépondreSupprimer