Conçu dans les années 80, le Rafale de Dassault Aviation, est un appareil de combat polyvalent qui a déjà été testé avec prudence sur différents théâtres d'opération. Bien qu'il n'aie jamais été vendu à l'exportation, cet appareil spécifiquement conçu pour les besoins français pourrait être produit sous licence en Inde.
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milliers de frontaliers français |
Lancé en 1988 face au programme Mirage 2000, le programme du Rafale a abouti au vol du premier prototype en 1991, soit deux ans après la fin de la guerre froide. Conséquemment, le premier appareil de série destiné à l'Armée de l'air est sorti des usines en 1998, mais ne répondait plus à la situation post-soviétique. Moins adapté à la nouvelle donne que le Mirage 2000, le Rafale biréacteur est entré en service en 2002 dans la marine à la place du F/A-18 Hornet. Depuis 2006, la France introduit au compte-goutte dans l'Armée de l'air cet appareil coûtant 150 millions d'euros pièce.
Appuyé par des Mirages 2000-5, la première mission de combat de cet appareil remonte à 2007 en Afghanistan. En 2011, son système de visée manquait encore 50% de ces cibles en Libye contre les forces obsolètes du colonel Kadhafi. En 2013 au Mali, il a remporté certains succès contre des forces du Tiers-Monde sous-équipées. En 2014, 9 Rafales appuient les 6 Mirage 2000-5 en Irak pour lutter aux côtés de ses alliés contre l'organisation Etat islamique (EI).
Incapable de supercruise ou de décoller à sans post-combustion, le Rafale s'est déjà écrasé de manière inexplicable à 5 reprises lors d'opérations d'entraînement. Doté d'une charge alaire importante et d'une puissance unitaire faible, l'appareil conçu par les français Dassault, Thales et Safran, implique quelque 500 entreprises françaises dans sa fabrication. C'est pour cette raison sans doute que la France a tout de même passé commande ferme de 180 appareils.
Prévu pour remplacer à terme l'ensemble des appareils en service dans l'armée de l'air et la marine françaises, ce chasseur-bombardier est un biréacteur polyvalent prévu pour armer la France pendant au moins 30 ans. Conçu pour l'interception, l'attaque air-sol et air-mer, la reconnaissance ou la frappe nucléaire, cet appareil d'un poids à vide de 10 tonnes, peut décoller sur 400 mètres grâce à la post-combustion et possède un rayon d'action maximal à haute altitude estimé à 1.850 km.
Bien que le radar et le système d'arme fasse tout dans la guerre aérienne moderne, le Rafale français poursuit sa route solitaire dans la course à la puissance. Ce bombardier des années huitante est opérable depuis une base terrestre ou catapultable depuis un porte-avion selon ses versions. Cet appareil anachronique dispose d'une capacité d'emport de 1,5 fois son poids en armements et carburants, ce qui lui conférerait la capacité de mener différentes missions au cours du même vol.
Le biréacteur français, construit en matériaux composites, ne laisse se détecter qu'une faible signature radar, mais laisse par contre une importante signature thermique et sonore. Sa haute dérive arrière, a par contre de la peine a passer inaperçue, malgré son système SPECTRA des années 90. Le second inconvénient de cette dérive gigantesque est qu'elle rend difficile le stockage des appareils au sol et dans les PA.
Déjà grévé d'une dette de 2'000 milliards d'Euro, le coût budgétaire de chaque avion accable l'Etat français d'une centaine de millions d'euros. Curieusement, malgré ses prétendues qualités, le Rafale ne s'est toujours pas vendu à l'étranger. Il a subi un échec cuisant au Maroc, pays pourtant inféodé à la France et lui a préféré le F-16 américain en 2007. Puis le Rafale a perdu face au plus abordable JAS-39 Gripen E, en Suisse en 2011 et au Brésil en 2013. Les services secrets français ont par la suite mis le paquet pour faire échouer la vente helvétique en votation populaire.
Les discussions avec les Emirats Arabes Unis tournant à la gaudriole et la fabrication de Rafale en Inde tardant à ce concrétiser, Dassault appuyé par les services secrets français et les services diplomatiques français, est entré en négociations avec le Qatar pour 36 Rafale. .
D'autres parts, ces mêmes services secrets français se réjouissent que l'Egypte ultra-islamique montre de l'intérêt pour 24 Rafales et espère que la Malaisie en fera de même pour 16 Rafales. Devant les retards du F-35, Dassault et ses sbires se positionnent face au JAS-39 Gripen E pour remplacer les F-16 belges en ouvrant un bureau de propagande illégal à Bruxelles, comme ils l'avait fait à Bern.
Source : Internet (page actualisée le 02/12/2014)