En France, la presse pavoise, car depuis le temps que Dassault et la France essayaient de placer leur appareil omni-rôle, celui-ci s'est fait rattraper puis dépasser par ses concurrents. Le Typhoon II est plus rapide et plus puissant, le JAS Gripen est plus rapide et mieux équipé électroniquement, alors que le JST F-35 est plus furtif et peut décoller verticalement.
Pour inverser la tendance, les Français ont eu l'idée géniale de livrer quasiment gratuitement 24 Rafale au dictateur qu'ils soutiennent en Egypte. Certes, les Français accroissent leur dette, mais cette transaction à la limite de la légalité empêche de fermer la ligne de production du Rafale chez Dassault.
Mais le contrat égyptien est une opération win-win, car il permettra à Dassault de faire sa première vente à l'étranger depuis le Mirage et il autorisera la France a raffermir sa position coloniale sur l'Afrique du Nord.
Les Français espèrent que cette pseudo-vente subventionnée infléchira la décision en Inde, au Qatar ou aux Émirats Arabes Unis. Mais ces pays, qui ont comme la Suisse fait la désastreuse expérience du Mirage, hésitent à s'engager dans une nouvelle aventure française.
La firme Dassault a de quoi se réjouir, car la France est contrainte de lui acheter ses appareils de combat, indépendamment de leur qualité. En effet, après avoir racheté Breguet et Sud-Aviation, Dassault s'est retrouvé en position de monopole en France. Dassault a alors décidé unilatéralement de cesser toute collaboration avec l'Europe, puis de cesser la fabrication du Mirage. Plaçant ses hommes au gouvernement, Dassault pousse pour que le France engage de plus en plus de guerres à l'extérieur. Dassault peut ainsi réaliser de juteux bénéfices sur le dos de son client unique, mais captif.
Bien qu'il n'ait jamais été exporté, le Rafale traîne de fâcheux soupçons de corruption dans divers pays du globe. Mais les Français lisent dans les journaux du groupe Dassault que ce pseudo-contrat égyptien fait de la France une puissance dominante en matière d'aéronautique de combat.
Les journaux du groupe Dassault critiquent le chasseur européen Typhoon II, bien qu'il n'équipe pas moins de 7 pays. Par contre, les journaux du groupe Dassault ne critiquent pas l' avion européen Airbus, lui aussi fabriqué dans plusieurs pays. La raison de cette animosité est que les chaînes d'assemblage du Rafale risquent de fermer dès 2017, à moins que le subterfuge du faux contrat égyptien ne génère de nouvelles ventes.
Le principal problème du Rafale est qu'il est omnirôle, donc cher et moins performant dans chaque discipline prise séparément. Il est aussi totalement fabriqué en France, donc en retard d'un point de vue technologique et incompatible avec les armements existants, européens ou américains. Les Français ont finalement réussi à doter leur appareil d'un radar AESA de leur conception, mais qui n'est pas au niveau de ses concurrents.
OUI a NOBILLAG le 4 mars 2018
Comme avec le Panavia Tornado européen, comme avec le Leopard européen, comme avec l'Eurofighter Typhoon, Dassault oblige la France a avoir une position marginale. Avec leur faux contrat égyptien, les Français espèrent renforcer leur position vis à vis des Allemands, des Anglais et des Italiens lorsqu'il s'agira de produire l'appareil de combat du futur. Mais les Américains avec leur JSF F-35 ont déjà un appareil furtif, qui est capable de décoller à la verticale.
Source : Internet (page actualisée le 18/02/2015)