De nombreux socialistes, qui appartiennent pourtant à un parti gouvernemental, ne recherchent rien d'autre que la disparition pure et simple de l'armée en opposant des arguments à la rigueur intellectuelle contestable aux leçons de l’histoire et du présent. C'est ce qu'ont admis implicitement des représentants socialistes à la RSR au sujet des achats militaires et il n'est pas rare que des gens des partis de gauche ne réclament, à coups de déclarations démagogiques et agressives, des réductions budgétaires visant la défense confédérale. Certains se permettent même de traiter nos chefs militaires d'incapables dont on ferait bien de contrôler et d'entraver les actions criminelles.
Alors que le Département de la Défense dispose toujours du droit d'entreprendre des travaux sans mise à l'enquête publique, le Groupement pour une Suisse sans armée(GSsA), s’est permis d'entraver légalement un chantier du DMF, alors que plus de trois milliards sont dépensés annuellement dans l'aide au développement, sans contestation. Cependant, malgré des arguments souvent fallacieux, les résultats des consultations populaires ont clairement montré la volonté des Suisses de maintenir leur neutralité armée. Alors que la Confédération est quotidiennement en butte aux attaques de la France, des Etats-Unis ou de l'Europe, le Groupe pour une Suisse sans armée (GSsA) parle d'un grand succès pour une politique de paix inexistante. Mais, le peuple suisse est conscient qu'il serait irresponsable de se passer des Forces Armées, même s'il n'a aucune envie de s'en servir.
Le Groupe pour une Suisse sans armée (GSsA) se réjouit béatement du rejet de l’achat des nouveaux avions de combat et continue de prétendre que ces appareils allaient coûter 10 milliards de francs au lieu des 3 milliards budgétés. Ces individus peu scrupuleux estiment que le domaine civil avec son nombre croissant de fonctionnaires aurait un besoin urgent de 10 milliards de francs. Evidement que notre défense nationale en ferait les frais, car l’armée et la droite militariste n’ont plus le dernier mot en matière de politique de sécurité. Or, sur quarante ans, ce nouvel appareil de combat n'aurait coûté que 6 milliards, soit le 15% des 120 milliards déboursés pour l'aide au développement dans la même période.
Les événements qui se déroulent actuellement ä l'Est de l'Europe, au Proche Orient et au Sud sont généralement perçus avec un optimisme béat. De plus des maladresses, parfois au plus haut niveau, ont largement contribué à renverser les rôles: les vainqueurs sont devenus les vaincus, donnant ainsi un nouvel élan aux opposants. II est vain d'espérer que ces milieux renoncent à leurs prétentions. Preuve en est la virulence de la campagne du GSsA contre l'acquisition du Char Leopard, du F/A-18 Hornet C/D ou du JAS-39 Gripen E.

Bien que les buts demeurent inchangés, les méthodes des opposants à un suisse indépendante et neutre ont évolué et le sondage est employé comme moyen de désinformation. Parmi ces moyens, le sondage d'opinion apparait comme l'un des plus pernicieux. Employé dans une période où la tendance est à se poser d'innombrables questions, pas toujours justifiées, il apporte des réponses faciles qui ont la vertu d'être prétendument celles du plus grand nombre et qui trouvent ainsi une légitimité. Dans ces manipulations de l'opinion, des chiffres faussés prêtent à des interprétations tendancieuses. Rien ne permet de juger de l'honnêteté scientifique de tels résultats, surtout lorsque le but du commanditaire est évident.
Les sondages pseudo-scientifiques établis par des organismes sous influence et réalisé sur un échantillon restreint renforcent toujours la tendance majoritaire. Les médias instillent la croyance populaire d'un fosse entre Suisses alémaniques et Suisses romands, entre Suisses riches et Suisse pauvres et entre Suisses jeunes et Suisses âgés.
Source : Internet (page actualisée le 2014/07/26)