Du point de vue militaire, l'acquisition des Gripen est cependant nécessaire, car nos 32 F/A-18 C/D ne peuvent assurer la police du ciel qu'aux heures de bureau et de surcroît en temps de paix. Mais à l'avenir, la situation internationale peut se détériorer et les 32 Hornet qui nous restent seront dangereusement insuffisants pour protéger notre espace aérien à l'aide d'appareils en permanence en vol. Les 22 chasseurs supplémentaires, polyvalents et de la dernière génération apporteraient à notre pays la garantie de pouvoir réagir en cas de crise. Sur ce point, l'histoire nous montre qu'une détérioration de la situation internationale arrive très vite. Ce qui nous laissera pas le temps nécessaire pour acquérir et rendre opérationnel de nouveaux avions, car tous les États voudront alors s'équiper en même temps. Que ce serait-il passé lors de la dernière guerre, si nous n'avions pas disposé de l'excellent Messerschmitt Bf-109 ?
Plus que de simple avatars du GSsA (Groupe pour une Suisse sans Armée), les référendaires semble posséder une origine étrangère ou la nationalité suisse depuis peu. Incapables de tenir un discours responsable basé sur une vision stratégique de la sécurité à moyen et long terme, ces antimilitaristes bornés quitteraient vraisemblablement la Mère-Patrie en cas de conflit au lieu de la défendre. Pire, ces utopistes ne réalisent pas que notre monde confortable et douillet est en train de se déliter autour de nous. Après la votation sur l'obligation de servir, ces mauvais Suisses s'attaquent à une armée crédible.
Le JAS-39 Gripen E de la firme SAAB est le bon choix, car cette machine correspond à nos besoins. Sur certains points (radar, armement, avionique) il est même supérieur à la concurrence et surtout, il est le meilleur marché en termes de coûts d'achat, comme d'exploitation.
Le Gripen n'est pas un avion de papier ou un "avion Ikea" comme certains l'ont avancé. En effet, aucun appareil du marché n'existe vraiment, car ces modèles évoluent constamment. L'éprouvée base du Gripen C/D est en opération en Afrique du Sud, en Hongrie, en République tchèque, en Suède, en Thaïlande et dans l'école des pilotes de la RAF. Le Gripen E/F est en cours d'acquisition en Suède et en Suisse; il est en cours d'évaluation au Danemark, au Brésil, en Roumanie, en Bulgarie, aux Pays-Bas et en Croatie. Le chasseur Gripen est une réussite industrielle et militaire.
Les antimilitaristes genevois, qui ne se sentent pas suisses rappellent sans cesse les tragiques incidents du 9 novembre 1932, qui faisaient suite à une situation particulièrement tendue. Dans le contexte actuel, le citoyen Suisse devrait plutôt se remémorer le scandale du Mirage de 1964 et ne pas conclure d'affaire ni avec la France, ni avec la firme Dassault. Le Conseil Fédéral a tiré les leçons de ce fâcheux épisode et a imposé des clauses contraignantes à l’État suédois qui mettent la Confédération à l'abri de toute mauvaise surprise.
Le remplacement du Tiger par le Gripen se fera dans le cadre du budget de l'armée et n'aura aucun impact sur les crèches, l'agriculture ou l'éducation. Certains polémistes du GSSA veulent déformer la vérité et désinformer, car à l'exploitation le Gripen va remplacer le Tiger pour un coût moindre. Non seulement l'acquisition du Gripen ne sera pas trop onéreuse, en regard du soutien à l'Euro, mais elle va aussi permettre d'injecter 2.5 Milliards dans notre économie durant les 10 prochaines années. Elle permettra en outre de garder notre niveau de compétence technique et va sauver la RUAG.
Lorsque tous les postes disponibles en Suisse auront été remplis avec des étrangers, où partiront les Suisses de souche ?
Source : Internet (page actualisée le 27/10/2013)