mercredi 28 août 2013

Nouvel Appareil de Combat (NAC): Accidents du Rafale

Accidents du Rafale

2007/12/07 = perte 1 appareil + perte 1 pilote
2009/09/24 = perte 2 appareils + perte 1 pilote
2010/11/28 = perte 1 appareil
2012/07/02 = perte 1 appareil

5 ANS = PERTE 5 APPAREILS + PERTE 2 PILOTES

Cette analyse sommaire montre qu'en temps de paix, le ratio de perte pour le rafale se monte à 1 appareil par année. Elle montre également l'efficacité des sièges éjectable du Rafale, soit 60% de sauvetage. Ce taux de chute de 1 appareil par année coûte évidemment cher au contribuable français, mais d'un autre côté permet le remplacement par de nouveaux appareils, donc fournit du travail au peuple français.

Ce taux de chute élevé démontre que le Rafale après 30 ans de déboires, n'a pas encore atteint le stade de la maturité et doit encore être amélioré. Car les collusions entre le pouvoir et la famille Dassault ont fait que la France est maintenant captive de ses millionnaires et qu'elle doit continuer à les engraisser avec chaque appareil perdu.

Mitterand a lancé le programme Rafale en 1988, en concurrence avec le programme M2000, qui n'était pas encore arrivé à maturité. L'erreur de la France a été d'abandonner le programme Mirage 2000, qui pouvait à moindre frais passer de la solide version 2000-5 à la version 2000-9, en intégrant toute l'électronique de pointe du Rafale. Pour la Marine, l'acquisition du FA-18, aurait permit une efficacité accrue et un taux de perte sensiblement moindre.

Nombre de pays ont acheté des Mirages et auraient continué à les acheter si la France les avaient produits. Mais les pays concernés auraient voulu un mono-réacteur, une compatibilité européenne, une avionique de pointe, un radar performant.

Source : Internet (page actualisée le 28/08/13)

samedi 10 août 2013

Nouvel Appareil de Combat (NAC): Rafale en question

L’acquisition du Rafale aurait permis d'assurer efficacement les missions d’aujourd’hui, mais aurait-il le potentiel pour assurer celles de demain. De nombreux experts en doutent, car le Rafale avait été conçu comme appareil de supériorité aérienne dans le contexte de la guerre froide.

Prévu dès l’origine pour remplacer les sept types d’avions de chasse en service en France, le Rafale n'est pas adapté pour répondre au cahier des charges helvétique. Il est incapable d'emporter les armes du F-5 E/F Tiger ni celle du FA-18 Hornet. Il est incapable d'utiliser les alvéoles et les cavernes du F-5 E/F Tiger ni celle du FA-18 Hornet. Non seulement, il est incompatible avec le système Florako, mais il est en outre, trop compliqué pour être opéré par les troupes de notre milice, de décoller de nos autoroutes, d'utiliser notre carburant d'aviation standard.

Ses capteurs avaient été prévu au départ pour offrir  au Rafale une bonne flexibilité opérationnelle et d'être capable de remplir au cours d’un même vol, police de l’air, défense aérienne, reconnaissance et attaque au sol. Mais aujourd'hui, la concurrence fait mieux pour moins cher, au niveau du radar notamment. Doté au départ, d'une panoplie d‘armement qui se voulait à l'avant garde, le Rafale n'a aujourd'hui plus d'avance technologique, mais conserve le handicap de l'incompatibilité.

La longévité d’un avion de combat est également directement liée à la pérennité de sa chaine de production (approvisionnement en pièce, acquisition d’avions supplémentaires…). Sans aucune vente à l'exportation, sans autre apport de capitaux que les commandes des forces françaises, le programme Rafale est condamné, car sans capacité d’évolution et sans continuité dans la chaine de production, un avion vieillit vite. Le choix du Rafale était beaucoup trop risqué, car le modèle présenté au Conseil Fédéral n'existait à l'époque que sur le papier. Il semble aujourd'hui peu probable que Dassault soit capable de le développer en série, car la France a réduit ses commandes. Dassault cherche d'ailleurs à en vendre le concept du Rafale en Inde et Dassault cherche de nouveaux débouchés dans le spacial ou les drônes.

Disposant déjà de l'exceptionel FA-18 Hornet, nous n'avons pas besoin d'un avion du style Rafale pour remplacer nos F-5 Tiger. Par ailleurs, la parfaite incompatibilité du Rafale avec le FA-18 le pose en rival plutôt qu'en collaborateur de ce dernier au sein des forces aériennes fédérales.
Il ne faut plus se leurrer, le Rafale n'aura sans doute jamais de moteurs performants, ni de viseur de casque. La disparition inexpliquée de pas moins de cinq appareils en cinq ans illustrent bien les problèmes de mise au point rencontré par le constructeur français.

Nos stratèges ont parfaitement raison de privilégier la base saine de Gripen, monomoteur comme le Mirage, mais doté d'une électronique supérieure au Rafale. La collaboration avec un pays nordique et neutre, disposant du même style de défense, permettra non seulement de sauver RUAG, ARMASUISSE, mais aussi de donner un successeur au P16, dans la lignée du Mirage. Les contreparties financières permettront à notre pays de conserver son savoir-faire technologique, de trouver des débouchés pour PILATUS et STALDER RAIL et de fournir des emplois à nos chômeurs.

Source : Internet (page actualisée le 10/08/2013)

vendredi 2 août 2013

Nouvel Appareil de Combat (NAC): Réponses aux détracteurs

Pour répondre aux critiques lancées de l'étranger contre notre futur appareil de combat, le Conseil Fédéral certifie que le Gripen E sera tout aussi bon voire meilleur que le F/A-18 pour assurer les tâches de police aérienne. En effet, le Gripen E dispose des mêmes capacités que le F/A-18 C/D, mais avec deux avantages importants. Tout d'abord le capteur infrarouge passif  IRST pour identifier des aéronefs de nuit sans être repéré, ensuite son Radar ASEA Selex Galileo capable de détecter les ennemi à des centaines de kilomètres. Cet appareil possède également un important potentiel d'améliorations pour des développements ultérieurs en matière de service de police aérienne, de défense aérienne, de reconnaissance aériennes et l'attaque au sol.

Pour rassurer les sceptiques, qui pensaient que les Suédois allaient nous vendre des appareils d'occasion, le Conseil Fédéral (CF) a signé une convention-cadre avec la Suède, qui oblige SAAB à suivre scrupuleusement l'offre soumise. Ces spécifications mentionnent le réacteur 414G, le réservoir de carburant interne de grande capacité, deux points d’emport d’armes supplémentaires sur le fuselage, le radar AESA, l'équipement de guerre IRST, le casque COBRA et la nouvelle avionique trois fois plus rapide que la concurrence. En tant qu’étape intermédiaire au Gripen E, le Gripen F Demonstrator dispose déjà du réacteur plus puissant, d’une plus grande capacité interne d’emport de carburant et des points d’emport d’armes supplémentaires et ces éléments ont été testés de manière fort satisfaisante par les Forces Aériennes (FA).

Pour contrecarrer l'idée répandue que le Gripen E souffre du temps de décollage en alerte trop long du Gripen C/D, le Conseil Fédéral (CF) réplique que le Quick Reaction Alert (QRA) du Gripen E placé en état d’alerte, est dans ce domaine, tout aussi rapide que ses concurrents et que le F/A-18. En effet, avec ses F/A-18 et ses F-5, les Forces Aériennes (FA) travaillent aujourd’hui avec différents états d’alerte :
    Niveau A1, avec décollage en 60 minutes.
    Niveau A2, avec décollage en 35 minutes.
    Niveau A3, avec décollage en 15 minutes.
    Niveau A4, avec décollage en 3 minutes.
    Niveau A5, avec décollage en 1 minute, soit les moteurs déjà en marche.
    Niveau A6, avec avion déjà en vol.
Or au niveau A4, soit avec un décollage en 3 minutes, le F/A-18 nécessite une alimentation électrique externe, mais sans air de refroidissement, alors que le F-5 doit avoir un de ses deux moteurs déjà en marche. Avec le Gripen, les Forces aériennes suédoises assurent le niveau A4 avec l’Auxiliary Power Unit (APU), c'est-à-dire un groupe électrogène auxiliaire équipant l’avion. Mais en raison des nuisances sonores générées, la Suisse n’entend pas utiliser ce système. Une alimentation électrique externe sera employée dans ce cas, comme celle déjà utilisée pour le FA-18 E/F. Cependant, le démarreur d'appoint du F/A-18 E/F ne nécessite aucun refroidissement externe, car il est peu sollicité. Durant l’évaluation, le DDPS n'a pas étudié la question de savoir si une solution identique à celle adoptée pour le F/A-18 pouvait s'appliquer au Gripen. Il est prévu de procéder à ces clarifications dans le cadre des préparatifs d’acquisition 2013. Si un apport externe d'air de refroidissement devait s’avérer nécessaire, les emplacements d'alerte seront adapté au niveau architectural. Cette solution technique existe déjà sur le Gripen pour procéder aux travaux de maintenance de l'avionique.

Pour démentir les insinuations fallatieuses concernant l'autonomie insuffisante du modèle Gripen C/D, le Conseil Fédéral (CF), grâce aux essais en vol réalisés en Suède en mai 2012, est à même d'attester que le JAS-39 E peut emporter jusqu’à trois réservoirs externes de carburant et ainsi assurer des missions de police aérienne d'une durée de 120 minutes. La surveillance du WEF de Davos, telle pratiquée aujourd’hui avec le F/A-18 C/D dure par exemple 90 mn, à savoir 15 mn pour le vol aller, 15 mn. pour le vol retour et 60 mn de patrouille dans le secteur aérien défini. Les essais effectués par les Forces Aériennes (FA) ont permis d'actualiser l'appréciation d'une telle mission de police aérienne.

Pour couper court aux critiques sur les capacités offensives du Gripen, le Conseil Fédéral (CF) estime qu'il n’est pas nécessaire de procéder à un changement de doctrine d'engagement, car cet appareil satisfait les exigences fixées par les Forces Aériennes (FA). Le JAS-39 E surpasse largement les performances du F-5 E/F et peut également reprendre à moindre frais les missions assurées par le F/A-18 C/D grâce à ses capacités en terme d'attaque air-sol et de veille de nuit . Ses caractéristiques de vol plus faibles sont largement compensées par son avionique plus rapide, son système d'auto-protection infrarouge IRIS-T, son casque COBRA, son radar AESA et par la haute performance de son missile METEOR guidé par radar.

Pour répondre aux accusations de matériel d'occasion, le Conseil Fédéral (CF) a signé un contrat d’acquisition avec la Suède, qui mentionne explicitement que toutes les pièces du JAS-39 E devaient être neuves. Lors de l’évaluation et de la préparation d’acquisition, la question de l’utilisation de pièces d’occasion n’a d'ailleurs pas fait l’objet de discussions, avec aucun constructeur que ce soit. La qualité des pièces utilisée sera vérifié tout au long de la production, sur place, par le personnel d’ArmaSuisse, ainsi que lors de la réception des appareils. Le CF estime exagéré de vouloir frapper d’une pénalité le non-respect de cette disposition contractuelle, dès lors qu’elle va de soi. Entre-temps, le gouvernement suédois et Saab ont confirmé qu’aucune pièce d’occasion ne serait montée sur un Gripen E destiné à la Suisse, alors que les Gripen E destinés aux Forces aériennes suédoises pourront, eux, utiliser certains composants fabriqués pour d’anciens modèles, comme par exemple les sièges éjectables.

Source : Internet (page actualisée le 02/08/2013)