vendredi 23 novembre 2012

Nouvel Appareil de Combat (NAC): Histoire du Tiger

L’histoire du Tiger commence aux Etats-Unis en 1954, en pleine guerre froide.


Les Etats-Unis en lutte contre l’URSS, s’engagent dans une course technologique au gigantisme. Alors, le constructeur aéronautique américain Northrop s'engagea en 1954 dans un prototype d'avion léger, le N-156, sans avoir l'appui du gouvernement.

Pour ce faire, le constructeur aéronautique américain Northrop s'engagea sans soutien gouvernemental dans un prototype d'avion léger. Ne correspondant à aucun besoin des armées américaines, le premier vol s'effectué en 1959 permit de dépasser le mur du son sans postcombustion.

L’appareil de combat léger et peu coûteux devait non seulement contrer les appareils soviétiques, mais aussi diminuer l’escalade à la puissance et équiper les pays de l’OTAN à moindre coût. Après renforcement de la structure des ailes, adjonction de réacteurs équipés de postcombustion et équipés de canons, la première série fut livrées dès 1964. Devant le succès à l’exportation, une nouvelle version Northrop F-5E Tiger II, équipée de réacteurs plus puissants, d'un fuselage plus grand, d’une capacité en carburant augmentée, d'un radar air-air, de volets et becs de bord d'attaque vole en 1972.

Le Northrop F-5 E/F Tiger II est un bi réacteur petit, léger, maniable utilisé par l'Arabie saoudite, Bahreïn, le Botswana, le Brésil, le Canada, le Chili, la Corée du Sud, l'Espagne, l'Éthiopie, la Grèce, le Honduras, l'Indonésie, l'Iran, la Jordanie, le Kenya, la Malaisie, le Maroc, le Mexique, la Norvège, le Pakistan, les Pays-Bas, les Philippines, Singapour, le Soudan, la Suisse, Taïwan, la Thaïlande, la Tunisie, la Turquie, le Venezuela, le Viêt Nam et le Yémen, qui ont tous adopté ce chasseur fiable, performant et bon marché.

Concernant ses résultats opérationnels, le Tiger, a rencontré un grand succès à l'export puisqu'il a été adopté par une trentaine de pays et construit à plus de 2 700 exemplaires. II a fait ses preuves au Vietnam par les Etat-Unis, en Irak par l’Iran, au Sahara par le Maroc et au Yemen.

La Confédération Helvétique a fait le choix du Northrop F-5 E/F Tiger II pour suppléer à ses Mirages III S inadaptés. En effet, la modification du radar, du train d’atterrissage, du canon et l’adjonction d’un moteur fusée avait rendu cet appareil français insupportable financièrement. La Confédération Helvétique au terme d’une campagne d’évaluation n’a pas retenu le Mirage III E équipé de plans canards et du réacteur du Mirage F1, censé l’adapter au relief montagneux. La Confédération a préféré s’équiper en 1978 de 110 appareils moins onéreux, mais en beaucoup plus grand nombre.

Après 35 années de bons et loyaux services au sein de la Schweizerische Luftwaffe, les 52 appareils qui demeurent en service ne peuvent évidement plus répondre aux menaces actuelles. Cet appareil d'un autre âge ne peut plus assurer la protection aérienne de la Confédération pendant la nuit ou par mauvais temps, car son radar obsolète l'a rendu aveugle. C'est pour cette raison que ce type d'appareil est actuellement utilisé pour la Patrouille Suisse. Ces appareils consomment néanmoins 2600 litres de kérosène et coûtent 17000 francs pour chaque heure de vol.

Source : Internet (page actualisée le 23/11/2012)